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Quatrième de la finale du 1 500 m nage libre des championnats d’Europe de Budapest (14’56’’38 contre 14’56’’09 en série), Damien Joly regrettait d’avoir manqué le podium continental alors qu’il y avait, selon lui, moyen de s’y hisser.

On imagine que cette quatrième place te laisse un goût amer !

Voilà, c’est ça (il soupire)… Je n’étais pas loin, c’est dommage alors qu’il y avait vraiment moyen de faire mieux. En plus, le chrono n’est pas terrible. J’aurais voulu nager plus vite qu’en série. Hier (mardi 18 mai), j’étais facile et relâché. Ce soir, je n’ai pas voulu partir trop vite et accrocher l’Ukrainien Romanchuk parce que j’ai eu peur de me griller.

Les sensations étaient-elles au rendez-vous ?

Oui, je me sentais bien ! A la fin c’est dur, mais comme sur tous les 1 500 m nage libre. Non, ma nage était en place. Je me suis obligé à ne pas regarder les autres pour rester concentré sur mon effort. Je pensais même me rapprocher de mon meilleur chrono (14’48’’90 au JO de Rio en 2016, ndlr). Si on me demande de comparer mes deux 1 500 m des Euro, j’aurais tendance à dire que la finale a été plus rapide alors que non. C’est un peu étrange…

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

N’est-ce pas le propre des finales ?

Oui, c’est vrai que les finales sont des courses à part, mais bon, je ne comprends pas trop... C’est vraiment « chiant » parce que la troisième place était accessible aujourd’hui.

Quels enseignements tires-tu dans la perspective des championnats de France de Chartres (15-20 juin), où les derniers tickets olympiques seront distribués ?

Je pense qu’il faudra relâcher encore un peu plus pour gagner en fraîcheur. Il n’y a que comme ça que je pourrais partir plus vite et trouver les ressources pour accélérer en fin de course.

A Budapest, Adrien Cadot

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