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Pour sa première apparition sur la scène mondiale, Emma Terebo, 23 ans, n’aura pas laissé passer sa chance de transformer cette découverte en grande réussite. Bien qu’impressionnée par l’ambiance de la Duna Arena de Budapest, où se déroulent les championnats du monde de natation course jusqu’au dimanche 25 juin, la dossiste tricolore qui s’entraîne à l’Insep sous l’égide de Michel Chrétien est parvenue à se glisser in extrémis dans le dernier carré en signant le huitième chrono des demi-finales (1’00’’06 alors qu’elle a réalisé son record personnel en avril dernier aux championnats de France de Limoges en 59’’64, ndlr).

Premiers championnats du monde et première finale. C’est ce qui s’appelle soigner son entrée sur scène !

Waouh... C’est incroyable !

Pourquoi ?

Parce que je visais la finale, mais je ne savais pas de quelle manière j’allais réagir dans cet environnement. Ce sont mes premiers Mondiaux. Tout est nouveau ! Alors oui, cette finale est quand même incroyable (sourire)

Que viseras-tu demain (lundi 20 juin) en finale ?

Déjà, ce ne sera que du bonheur ! Ensuite, je vais avoir une chance supplémentaire de faire descendre le chrono. Ce soir (dimanche 19 juin), j’ai sans doute laissé l’ambiance et le stress jouer un peu sur ma course. Demain, je saurai à quoi m’attendre. J’espère donc nager encore plus vite !

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

L’ambiance était à ce point différente entre les séries et les demi-finales ?

Cela n’a absolument rien à voir ! Ce matin, j’ai réussi à faire abstraction du fait que j’étais aux championnats du monde. Je me sentais dans une compétition importante, mais j’étais sereine. Ce soir, en revanche, avec le show, la musique, la tension qui règne dans la piscine, j’ai été un peu atteinte !

Comment as-tu géré ta journée ?

Ce matin, j’étais très satisfaite de mon temps, heureuse de passer en demi-finale, mais très vite je me suis concentrée sur la course de ce soir (dimanche 19 juin) pour ne pas me laisser distraire. En fait, c’est vraiment dans la chambre d’appel des demi-finales et derrière le plot que l’ambiance m’a rattrapée (sourire)

A Budapest, Adrien Cadot

 

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