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A 25 ans, Iphinoé Davvetas est l’une des nageuses tricolores les plus expérimentées. Et alors qu’elle songeait à mettre un terme à sa carrière, l’opportunité de disputer les Jeux Olympiques de Tokyo en 2020 pourrait lui faire changer d’avis.

Qu’as-tu pensé de votre performance avec l’équipe technique ?

On s’est très bien sentie, malgré quelques petites erreurs d’exécution. Pour une première sortie, c’est encourageant. Nous avons eu de bons retours et nous allons continuer à bien travailler pour progresser techniquement et dans l’exécution.

Tu as suivi la prestation de l’équipe libre (deuxième derrière l’Ukraine) depuis les tribunes. Comment as-tu vécu ce moment ?

J’ai adoré vivre ce moment. C’était très intense et j’ai eu l’impression d’être davantage stressée que lorsque je nage. J’ai essayé de transmettre mon énergie et mon expérience à l’équipe avant leur prestation et je suis très heureuse de leur performance. Je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer à la fin.

Avec les nouveaux quotas olympiques, penses-tu poursuivre ta carrière ?

C’est une question difficile parce que je suis en fin de carrière, mais les Jeux Olympiques, c’est un rêve d’enfant donc je pense continuer jusqu’à Tokyo. Deux ans dans notre vie, ce n’est pas grand-chose et nous allons mettre toutes les chances de notre côté pour décrocher notre qualification au TQO dans deux ans.

L'équipe de France de natation artistique. (Photo: FFN/Philippe Pongenty)

Comment as-tu réagi à cette annonce ?

Au début, je n’arrivais pas à y croire. Je voulais voir le papier pour en être certaine. Nous attendions ça depuis des années. J’ai été soulagée et ça donne vraiment envie de se battre encore et de vivre ce moment.

Quelle place a Glasgow sur le chemin de Tokyo ?

Glasgow est une étape très importante dans l’optique de la qualification olympique. Nous devons absolument battre les Grecques. Cela nous permettra de grimper dans la hiérarchie.

Recueilli à Montreuil par J. C. 

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