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Après un report d'un an pour cause de crise sanitaire mondiale et à quelques semaines des Jeux olympiques de Tokyo 2021, l’équipe de France disputera les championnats d’Europe du 10 au 23 mai à Budapest (Hongrie). La première semaine sera consacrée aux épreuves de plongeon à la Duna Arena et à celles de natation en eau libre au lac Lupa. Les courses de natation en grand bassin se tiendront du 17 au 23 mai à la Duna Arena.

Au total, huit plongeurs tricolores seront engagés dans les épreuves continentales : Alaïs Kalonji et Maïssam Naji (plateforme 10 mètres), Gwendal Bisch, Alexis Jandard et Jules Bouyer (tremplin 1 mètre et 3 mètres, plus 3 mètres synchro pour les deux premiers), Naïs Gillet (tremplin 1 mètre et 3 mètres), Jade Gillet (tremplin 1 mètres) et le revenant Matthieu Rosset (plateforme 10 mètres), qui avait conquis deux titres européens à 3 mètres et un titre mondial dans l’épreuve du Team Event avec Laura Marino avant de raccrocher à l’issue des championnats du monde 2017 à… Budapest. Retenons qu’Alaïs Kalonji, 23 ans, Alexis Jandard, 24 ans, et Matthieu Rosset, 30 ans, ont profité de la coupe du monde à Tokyo pour se qualifier pour les Jeux olympiques nippons (23 juillet-8 août).

En se classant 13e (414,15 pts) des qualifications de la Coupe du monde de Tokyo (le 3 mai dernier), Matthieu Rosset s'est qualifié pour les demi-finales à 10 mètres, validant de fait son ticket olympique puisqu'il fallait se classer dans le top 18 (KMSP/Stéphane Kempinaire).

En eau libre, ils seront six à défier la concurrence continentale dans les eaux du lac Lupa, situé en périphérie de Budapest. Qualifiée pour les Jeux olympiques depuis les mondiaux sud-coréens de 2019, la Calédonienne Lara Grangeon s’alignera sur les 5 et 10 km. Océane Cassignol, deuxième de la coupe du monde de Doha en mars dernier, disputera, quant à elle, les 5, 10 et 25 km. Côté masculin, le double champion du monde et médaillé olympique de bronze à Rio, Marc-Antoine Olivier, nagera le 5 km avec Logan Fontaine et Jules Wallart avant de s’aligner sur l’épreuve olympique du 10 km avec le Rouennais Logan Fontaine et Axel Reymond. Ce-dernier tentera, pour sa part, de rafler un troisième titre continenal sur 25 km après ceux décrochés à Berlin en 2014 et Hoorn en 2016. La composition du relais 4x1250 m mixte qui se disputera le samedi 15 mai sera révélée ultérieurement.

Marc-Antoine Olivier (KMSP/Stéphane Kempinaire).

Pour ce qui est de la natation course, ce ne seront pas moins de trente-quatre nageurs (22 garçons et 12 filles) qui ont été retenus pour les championnats d'Europe (17 au 23 mai). Initialement, ils devaient être trente-huit, mais l'interdiction pour les nageurs d'utiliser le bassin de compétition pour s'entraîner sauf s'ils sont inscrits sur une épreuve, l'autorisation de ne se rendre qu'une seule fois par jour dans le bassin d'échauffement, l'impossibilité de toute séance de musculation, les déplacements encadrés (dans les navettes de la LEN pour rejoindre la Duna Arena et aucune possibilité de sortir à pied de l'hôtel) et les quarantaines en cas de test positif au Covid-19 (10 jours d'isolement et 5 pour les cas contact) a conduit les instances de la Fédération Française de Natation à donner le choix aux athlètes. Au final, trois nageurs ont décliné leur sélection (Clément Mignon, Stanislas Huille et Geoffroy Mathieu). Il faut y ajouter Béryl Gastaldello, qui a préféré rester aux États-Unis pour s'entraîner, et Fantine Lesaffre, qui avait décliné l'offre depuis janvier. Il s'agit malgré tout de la sélection la plus importante après celle de 2014 à Berlin (44 engagés). Derrière les cadres (Florent Manaudou, Charlotte Bonnet, Mehdy Metella, Mélanie Hénique, Marie Wattel), ils seront treize à honorer une première sélection dans un championnat majeur en grand bassin.

Florent Manaudou et Mélanie Henique seront les capitaines de l’équipe de France en Hongrie (KMSP/Stéphane Kempinaire).

Ce championnat d’Europe, disputé pour la cinquième fois dans la capitale hongroise, sera le dernier rendez-vous avant les sélections olympiques de Chartres (15-20 juin). Pour le moment, cinq nageurs ont déjà leur billet pour Tokyo : Florent Manaudou (50 m nage libre), Yohann Ndoye Brouard (100 et 200 m dos), David Aubry (800 m nage libre depuis sa médaille de bronze sur la distance aux Mondiaux 2019 de Gwangju), Marie Wattel (100 m nage libre et 100 m papillon) et Mélanie Hénique (50 m nage libre). Pour être tout à fait complet, ajoutons que le Mulhousien Clément Bidard qui avait manqué les minimas pour un centième a été repêché. Il y a trois ans, à Glasgow, les Bleus avaient remporté sept médailles dont quatre en or (Charlotte Bonnet sur 200 m nage libre, Fantine Lesaffre sur 400 m 4 nages, relais 4x100 m nage libre femmes et 4x100 m mixte).

Adrien Cadot

LES NAGEURS TRICOLORES A BUDAPEST

HOMMES : Jonathan Atsu, David Aubry, Julien Bérol, Clément Bidard, Joris Bouchaut, Théo Bussière, Roman Fuchs, Maxime Grousset, Antoine Herlem, Damien Joly, Florent Manaudou, Léon Marchand, Émilien Mattenet, Mehdy Metella, Yohann Ndoye Brouard, Marc-Antoine Olivier, Maxence Orange, Jordan Pothain, Charles Rihoux, Enzo Tesic, Mewen Tomac, Antoine Viquerat.

FEMMES : Charlotte Bonnet, Océane Carnez, Mathilde Cini, Justine Delmas, Cyrielle Duhamel, Margaux Fabre, Mélanie Hénique, Anouchka Martin, Lison Nowaczyk, Lucile Tessariol, Assia Touati, Marie Wattel.

Marie Wattel (KMSP/Stéphane Kempinaire).

 

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