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Deuxième du 100 m nage libre en 48’’53, le Marseillais Fabien Gilot a décroché sa qualification pour les championnats du monde de Kazan.

La qualification pour les championnats du monde est en poche.

Oui et c’est le plus important ! Mais je suis très déçu par le chrono. Je voulais faire beaucoup mieux que ça. On va analyser la course, il y a des choses à revoir, mais j’ai quand même l’impression d’être sur la bonne voie pour nager vite cet été aux Mondiaux de Kazan.

Ce fut une sacrée bagarre.

Comme tous les ans ça se joue à peu de choses ! Je suis heureux d’être toujours là et de gagner le billet car le 100 m nage libre des championnats de France est toujours très relevé.

Que t’a-t-il manqué pour nager plus vite ?

Mon premier 50 mètres est convaincant, mais ma fin de course reste à travailler. A la fin, je cherche des modalités pour accélérer encore. Ce soir, je voulais essayer quelque chose, mais je n’ai pas trouvé les bonnes clés. Il faut continuer à travailler pour espérer passer sous les 48 secondes dans une grande finale mondiale.

Es-tu surpris par la performance de Jérémy Stravius (vainqueur en 48’’50, ndlr) ?

Non car c’est un très bon nageur de 100 m nage libre ! Maintenant, il devra, comme moi, nager plus vite cet été pour espérer un résultat.

Comment expliques-tu ta longévité au plus haut niveau ?

Sans doute par la passion qui m’habite ! Je suis également persuadé d’être encore capable de pouvoir passer sous les 48 secondes.

Avec une telle densité de sprinters, le relais 4x100 m nage libre a encore de réelles chances de s’illustrer aux Mondiaux.

Comme tous les ans maintenant, même si il n’y a plus vraiment de favoris ! On sera comme toutes les autres nations un prétendant au titre.

Recueilli par A. C.

 

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