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Le FFN Golden Tour Camille Muffat de Nice est une compétition de travail. Ce n’est pas une surprise et tous les nageurs présents n’ont cessé de répéter qu’ils étaient en période de charge à l’entraînement. Mais ça n’empêche pas certains athlètes comme Maxime Grousset ou Charlotte Bonnet de ressentir une certaine frustration en voyant le chronomètre afficher leur temps. Un passage obligé avant de s’affûter pour les championnats de France de Limoges (5-10 avril)

Grousset et Bonnet pressés

Si elle a remporté sans difficulté le 200 m nage libre du FFN Golden Tour Camille Muffat de Nice, Charlotte Bonnet aurait aimé nager un peu plus vite (1’59’’47). « Je veux des résultats tout de suite et que tout se mette en place rapidement mais malheureusement, ce n’est pas comme ça que ça marche. Finalement, ce n’est pas si surprenant de réaliser un temps assez loin de mes espérances compte tenu de la période et de mon état de forme actuel. » Mais cette légère frustration n’a pas empêché la championne d’Europe 2018 de l’épreuve de se sentir à l’aise dans l’eau. « Je suis surtout satisfaite de la manière avec laquelle j’ai abordé cette course. Je me sens à l’aise, aérienne et plus légère notamment sur 100 et 200 m. Je vois déjà des progrès et ça va aller de mieux en mieux au fil de la saison. »

KMSP/Stéphane Kempinaire

Tout comme Charlotte Bonnet, Maxime Grousset était satisfait de s’imposer sur le 100 m nage libre (48’’87) mais a moins apprécié sa course et notamment les quinze derniers mètres. « Je voulais gagner donc je suis content, d’autant que je vois que le travail paie dans certains domaines où j’ai progressé. Mais je voulais faire un peu mieux sur ce 100 m. Dans les 15 derniers mètres, j’ai mal nagé et je me suis crispé. On va devoir continuer à travailler pour améliorer cela. »

KMSP/Stéphane Kempinaire

Les Ndoye Brouard sur le devant de la scène

Après les Metella et les Manaudou, une autre fratrie brille dans les bassins. Yohann et Maty Ndoye Brouard ont vécu une belle après-midi hier à Nice. Maty s’est d’abord imposé sur le 50 m papillon avant de voir son frère remporter le 50 m dos. « Ça m’encourage de le voir performer » a confié Maty Ndoye Brouard après sa course. « Yohann me donne des conseils, c’est sympa d’avoir un mentor dans la natation ». Et si Maty est boostée par son frère, la réciproque est vrai. « Elle m’a mis la pression, du coup ça m’a bien motivé. J’avais le sourire derrière le plot. »

Maty Ndoye Brouard, au premier plan, devant son frère Yohann Ndoye Brouard. KMSP/Stéphane Kempinaire

La surprise Rossi-Bene

Si Charlotte Bonnet a remporté le 200 m nage libre, on a pu retrouver sur le podium de cette épreuve Assia Touati, membre de l’équipe de France et du relais 4x200 m nage libre depuis quelques années déjà. Mais la surprise est venue de la troisième place, décrochée par la jeune nageuse d’Annecy Giulia Rossi Bene (née en 2006). Avec un chrono de 2’02’’72, elle a amélioré son meilleur temps (2’03’’39) qu’elle avait réalisé aux championnats de France de Montpellier en décembre 2021. Une très jolie performance pour la jeune nageuse dont il faudra suivre attentivement la progression dans les semaines à venir.

Giulia Rossi Bene (à droite) a pris la troisième place du 200 m nage libre (KMSP/Stéphane Kempinaire)

À Nice, J. C.

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