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L’an passé, aux championnats du monde de Budapest (juillet 2017), il avait regardé ses coéquipiers décrocher l’or mondial depuis les berges du lac Balaton. Cette année, dans le sillage de Lara Grangeon (première relayeuse), David Aubry a livré un combat acharné pour offrir suffisamment d’avance à Lisa Pou et permettre à son partenaire et ami Marc-Antoine Olivier d’aller arracher une médaille de bronze continentale. A n’en pas douter, ces Bleus-là ont du caractère !

Que t’inspire cette médaille remportée de haute lutte ?

Je suis fier de l’équipe, fier de ce que nous venons d’accomplir tous ensemble. Sur le papier, ce n’était gagné d’avance. Le plateau était très relevé. On s’en sort bien après une course bien négociée. Notre stratégie de course a fonctionné de A à Z.

Et à titre individuel, comment as-tu vécu ce relais ?

Lara (Grangeon) m’a donné le relais dans une position compliquée. Mon but, c’était de les larguer, de leur mettre au moins trente secondes. Je ne me suis pas posé de questions : j’ai foncé sans regarder derrière !

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

En relais mixte, les filles et les garçons nagent ensemble. Est-ce perturbant ?

Oui, c’est différent de ce qu’on a l’habitude de connaître. En fait, il ne faut pas trop se fier à ceux qui sont devants. Moi, j’avais vraiment qu’une seule idée : foncer ! Je m’étais fait des repères à l’échauffement du matin. J’avais ma trajectoire en tête.

En dépit de l’absence d’Aurélie Muller et du recours aux combinaisons en néoprène, l’équipe de France a fait montre d’un vrai caractère.

Oui, c’est aussi ce que je veux retenir de ces championnats. Les combinaisons ont un peu changé la donne, surtout avec nos gabarits… Malgré tout, nous avons réussi à tirer notre épingle du jeu. Nous avons réussi à démontrer que nous étions toujours là !

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Recueilli à Glasgow par A. C.

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