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Arrivé la veille (mercredi 19 mai) aux championnats d’Europe de Budapest (17-23 mai), Florent Manaudou est rentré timidement dans la compétition continentale. Quatorzième des séries du 50 m papillon en 23’’54 (Maxime Grousset, sixième en 23’’41), le sprinter vedette de l’équipe de France est satisfait d’avoir l’opportunité de participer aux demi-finales de la spécialité. Dans la capitale hongroise, le colosse tricolore est surtout en quête de repères. Au-delà des chronos, il aspire à enchaîner les courses, les départs et les coulées dans la perspective des Jeux de Tokyo.

Que t’inspire cette entrée en matière ?

Je me suis senti un peu lourd dans l’eau. Je suis arrivé hier soir, donc ce n’est pas évident, mais bon c’est un 50 m papillon pour me mettre dans le bain. Je suis content d’avoir une autre course ce soir (demi-finales).

Qu’est-ce que tu es venu chercher à Budapest ?

Rien de spécial ! J’ai besoin d’enchaîner les courses avant les Jeux de Tokyo. J’en ai pas mal à faire dans les trois prochaines semaines : Monaco (29-30 mai), Canet-en-Roussillon (1er et 2 juin) et les championnats de France à Chartres (15-20 juin). Je suis là pour faire des courses, des départs, des coulées et des trucs comme ça (sourire)

Es-tu préparé pour ce rendez-vous hongrois ?

Comme Mélanie (Henique) et Pernille (Blume), je ne suis pas préparé pour cette compétition, mais c’est malgré tout important d’être ici. Ce sont quand même des championnats d’Europe !

(Franck Faugère/L'Equipe)

Tu n’as donc aucun objectif chronométrique en tête.

Non, je veux juste enchaîner les courses ! J’espère que je vais nager vite. On verra dimanche soir (23 mai) pour le 50 m nage libre (course sur laquelle il est qualifié depuis les championnats de France de Saint-Raphaël – décembre 2020 - pour les JO de Tokyo, ndlr).

Etais-tu excité à l’idée de renouer avec un championnat international en grand bassin, ton premier depuis les Jeux de Rio ?

Non, pas vraiment ! Je n’ai pas de pression particulière. Comme je l’ai dit, je ne me suis pas préparé pour cette échéance. Je suis là pour faire des courses. La semaine prochaine, je serai dans le même état de forme au (Mare Nostrum) de Monaco (29-30 mai).

As-tu suivi la finale de Maxime Grousset sur 100 m nage libre (47’’90, mercredi 19 mai) ?

Oui, c’est cool ! Ça fait « chier » d’être cinquième des Euro en 47’9 en année olympique, mais on a vu que la natation européenne était très forte, surtout en crawl. Je crois que le plus vieux de la finale du 100 m, hier, avait 22 ans. C’est dire à quel point la nouvelle génération est belle !

A Budapest, Adrien Cadot

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