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Deuxième chrono des séries du 50 m nage libre des Jeux olympiques de Tokyo (21’’65) dans le sillage de l’ogre américain Caeleb Dressel (21’’32), Florent Manaudou a idéalement lancé son opération reconquête sur la plus courte des distances du sprint.

C’est ce qui s’appelle entrer dans le vif du sujet avec conviction !

Oui, c’est plutôt pas mal ! En tout cas, ça fait moins mal aux jambes qu’un 100 m nage libre (sourire)… C’était cool d’être à côté de Ben (Proud) et Caeleb (Dressel), deux nageurs qui ont été plus vite que moi dans leur carrière. De manière générale, le niveau est très dense. Il ne faut pas rater grand-chose autrement on passe vite à la trappe.

L’objectif est donc atteint ?

L’idée, c’était de nager moins de 22 secondes pour passer en demi-finale. C’est fait ! Maintenant, on passe à l’étape suivante pour entrer en finale.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

En entrant dans les détails de ton épreuve, qu’est-ce qui a fonctionné et qu’est-ce qui a moins marché ?

Il va falloir que je revoie ma course, mais franchement je n’ai pas trop envie de me projeter là-dessus parce que ça fait des mois que je me triture l’esprit sur la manière de nager ou les sensations à ressentir. Là, j’ai envie de lâcher prise et de nager comme je le sens pour me faire plaisir. Ce n’est pas tous les jours qu’on dispute des Jeux olympiques. L’important, c’est de s’éclater, de sourire et d’être bien !

Caeleb Dressel a une fois encore été impressionnant, notamment au départ…

C’est toujours compliqué de prendre le départ à côté de lui parce que ses quinze premiers mètres sont exceptionnels. Le plus important c’est de passer les tours. Les chronos en séries et en demi-finale sont juste là pour franchir des étapes. L’objectif, c’est bien d’entrer en finale demain (cette nuit, samedi 31 juillet).

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

La puissance de démarrage de Caeleb Dressel ne constitue donc pas un obstacle ou un frein ?

Non, le truc c’est de l’avoir à l’œil. En nageant à côté de lui, je peux prendre des repères visuels sur les 15 premiers mètres, aux 25, puis aux 75 mètres. Mais comme je viens de vous le dire, je ne veux pas me fixer de chronos en tête, je veux juste lâcher prise et nager en me faisant plaisir. J’ai vraiment envie de profiter à fond de ces Jeux. Les résultats, c’est bien, mais je suis revenu à la natation pour m’amuser.

Comment as-tu géré l’attente entre le 4x100 m nage libre et les séries du 50 m nage libre ?

Ça a été long, mais nager le 4x100 m’a fait beaucoup de bien. J’ai pu enfiler la combinaison et ressentir l’excitation d’une finale olympique. Ça m’a permis de bien entrer dans ces Jeux. J’aurais bien aimé nager hier ou avant-hier, mais voilà, c’est comme ça ! Maintenant, je vais me concentrer sur la demi-finale du 50 m avant de penser à la suite.

A. C. (source : FFN/Tokyo 2020)

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