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Treizième temps des séries du 100 m nage libre des championnats du monde de Gwangju en 53’’95, Béryl Gastaldello était satisfaite de décrocher son ticket pour les demi-finales (jeudi 25 juillet) et de retrouver un peu des sensations qui la fuyaient depuis le début de la compétition.

De quelle manière as-tu abordé ces séries ?

J’avais vraiment envie de passer en demi-finales. C’est ce qui me manquait ces derniers jours. J’ai compris pourquoi j’étais là. Je suis vraiment contente de renager ce soir. En général, je nage plus vite le soir. Je vais tout faire pour aller chercher la finale. Ce n’est pas impossible.

On te sent remontée.

J’ai perdu pas mal d’énergie à ruminer mes premières courses parce que je sais que je suis en forme. On me prenait pour une folle quand je disais ça en sortant du 100 m dos (dimanche 21 juillet). Ce matin, j’ai voulu y aller et ne pas lâcher. J’avais l’espérance de revenir plus fort que ça.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Qu’attends-tu de la demi-finale de ce soir ?

Il faudra tenter. Je veux juste prendre du plaisir. Je me suis trop pris la tête les premiers jours et je n’ai pas bien fait. Maintenant, je veux bien faire mais dans une autre dynamique. J’ai hâte que ce soit moi sur ce podium comme David (Aubry) l’a fait.

A ce sujet, comment le groupe France a-t-il vécu la médaille de bronze de David Aubry sur 800 m nage libre (mercredi 24 juillet) ?

J’étais avec Marie (Wattel) au village des athlètes. Nous avons crié devant la télévision. Je sais ce qu’il fait David, j’ai été une semaine là-bas (Montpellier où il s’entraîne sous la houlette de Philippe Lucas). Le mec s’en prend plein la tête toute l’année. Ça fait plaisir pour lui.

Recueilli à Gwangju par A. C.

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