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Meilleur temps des séries du 50 m dos (25’’74), Jérémy Stravius reconnaissait sans difficultés que son état de forme n’était pas optimal actuellement. Il espère profiter du mois qui le sépare des Euro pour retrouver ses jambes et sa nage.

Pourquoi as-tu décidé de ne pas disputer le 200 m nage libre ?

Je me suis engagé sur cette course il y a un peu plus de deux semaines. Je voulais participer à cette course parce qu’avec moins d’entraînement j’aurais pu arriver un peu plus en forme. Je voulais faire un temps intéressant aux alentours d’1’48 ou 1’47 et montrer que je pouvais avoir ma place sur le 4X200 en cas de besoin. Mais les sensations n’étaient pas présentes et mon état de forme pas optimal. J’ai donc déclaré forfait. Je ne voulais pas rajouter de la fatigue et j’ai préféré ne faire que le 50 m dos. Et puis je pense que je n’ai pas à prouver ce que je vaux sur le 200 m nage libre pour un 4X200. Je ne veux prendre la place de personne mais s’il y a quelque chose à jouer en finale, je suis là comme d’autres l’ont été avant, par exemple Fabien Gilot à Shanghai en 2011.

Comment t’es-tu senti sur ce 50 m dos ?

Au niveau des bras je me sens plutôt bien, même si je peux encore être plus efficace sur les fins de poussées. Ce qui me coûte, c’est les jambes et quand c’est le cas j’ai du mal à coordonner l’ensemble. Je m’enfonce un petit peu dans l’eau à la fin mais avec la forme ça ira. Je me laisse ce dernier mois pour m’affûter et être prêt.

Es-tu inquiet à un mois des Euro ?

Comme l’an dernier, je n’ai pas appris grand-chose. Je m’attendais quand même à mieux mais la semaine a été assez dure physiquement et le 100 m d’hier matin a été très difficile à vivre. Je n’avais plus de jambes au bout de 50 m. D’autant que je n’ai pas pu placer ma coulée comme je le souhaitais. Je ne m’inquiète pas, je sais que je vais y arriver et que dans un mois la forme sera différente.

Jérémy Stravius lors de l'Open de France 2018. (Photo: KMSP/Stéphane Kempinaire)

Quel va être ton programme pour le mois à venir ?

Les séances de l’eau, cinq fois par semaine doivent me servir à me placer techniquement et retrouver une belle nage. Ça viendra avec l’affûtage au fur et à mesure. Je vais également faire attention à mon alimentation et à ma récupération.

Il fait très chaud ce week-end. Cela est-il difficile à gérer ?

La chaleur coûte énormément. Le matin ça va encore mais l’après-midi j’ai l’impression d’être à Rome en 2009. Et puis il y a peu de différence de température entre l’eau et l’air et quand on ne peut pas respirer un air frais, on a l’impression d’étouffer et il est difficile de prendre une grande bouffée d’énergie. Ce sont des sensations et des perceptions dans l’eau et ça ne me permet pas d’être pleinement à l’aise. À Glasgow les conditions seront complétements différentes et ce sera à mon avantage.

Recueilli à Chartres par J. C.

Charlotte Bonnet, meilleur temps des séries du 100 m nage libre (54’’10) : « C’est ce que je voulais faire ce matin. Je nage rarement 53’’ le matin en préparation. Je suis contente de cette course. Les sensations sont bonnes même si j’ai encore les jambes un peu lourdes. À Canet j’ai nagé 53’’2 et j’aimerais bien me rapprocher de ce temps-là ce soir en finale. 

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