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Début mars à Cergy, 18 stagiaires étaient réunis pour une formation d'instructeur "Aisance Aquatique". Quel était son objectif et à qui ces formations se destinent-elles ? Éléments de réponse avec des stagiaires mais aussi leurs formateurs. 

L’aisance aquatique: qu’est-ce que c’est ?

Marc Begotti, Cadre Technique National à la Fédération Française de Natation était présent à Cergy lors de la formation d’instructeur « Aisance Aquatique » pour encadrer les stagiaires présents. Il a ainsi pu rappeler la nature du dispositif. « À l’origine, c’est un dispositif pour lutter contre les noyades. Il présente également une nouvelle façon d’appréhender l’enseignement de la natation, sans matériel de flottaison et en grande profondeur, et ça s’adresse prioritairement à des jeunes enfants qui ont entre 3 et 6 ans. Cela me parait fondamental, parce que les jeunes élèves qui vont participer à ces séances d’aisance aquatique vont rapidement réussir à devenir nageur et se sentir à l’aise dans l’eau. Ce sont des enfants qui vont sans doute avoir envie de pratiquer la natation par la suite. Dès qu’on prend plaisir à nager, on peut conduire cette activité tout au long de sa vie. »

La formation d’instructeur: c’est pour qui ?

Nicolas Guy, agent de développement à la Ligue Ile-de-France, en charge de la formation des instructeurs nous en dit plus sur le profil des stagiaires présents. « Les instructeurs sont amenés à former les encadrants « Aisance Aquatique ». Nous avons été sollicités pour former ces instructeurs. 18 personnes étaient présentes à Cergy début mars. Ces formations sont pluri-catégorielles. Lors de cette formation, certains des stagiaires venaient de l’éducation nationale, même s’ils étaient également MNS. Pour suivre ces formations d’instructeurs, il faut être éducateur sportif et avoir déjà appréhender le milieu de la natation. Les professeurs d’EPS peuvent y assister par exemple. Toutes les personnes inscrites sont, en tout cas, à minima MNS. »

La formation d’instructeur: c’est pour quoi ?

En suivant cette formation, les 18 stagiaires présents pourront ensuite former à leur tour des encadrants du dispositif « Aisance Aquatique » et ainsi permettre de développer le nombre de classes bleues sur l’ensemble du territoire. C’est en tout cas le souhait de Jean-Max Scouarnec, professeur d’EPS. « Je suis venu ici parce que mon rôle dans ma commune est de travailler sur l’enseignement de la natation et essentiellement sur le savoir nager. C’est également pour faire le lien entre le monde fédéral et le monde du scolaire. Cela permet de faire consensus entre ce qu’il se passe dans les clubs et dans l’éducation nationale. C’est une vraie plus-value. » Sam Alirezai, ETAPS à la ville de Grenoble a également la volonté de développer les stages d’Aisance Aquatique dans sa commune. « C’est une démarche professionnelle pour ma commune parce que j’ai le projet de mettre en place des classes bleues à plus grande échelle tout en disposant de capacité de formation plus importante. Le projet serait de former le personnel de ma commune et en proposer également aux communes voisines. Il est important de sensibiliser le plus grand nombre à l’aisance aquatique. »

À Cergy, J. C.

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