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Respectivement 4ème et 6ème de la finale du 100 m dos, Pauline Mahieu et Emma Terebo partageait une analyse assez similaire à l’issue de la course. Si elles espéraient toutes les deux monter sur le podium, elles restent en apprentissage et en découverte de ces compétitions internationales et du contexte particulier qui entoure les finales.

Comment avez-vous vécu cette course ?

Emma Terebo: La stratégie était de partir et de voir jusqu’où ça tenait. J’ai vu le résultat. Je n’ai aucun regret puisque j’ai tout tenté. J’aurais été déçue de partir trop prudemment. J’ai encore emmagasiner de l’expérience et c’est le plus important.

Photo: KMSP/Stéphane Kempinaire

Pauline Mahieu: Ça n’a pas suffit. Je suis encore dans l’apprentissage. J’ai encore du mal à nager droit, je me colle trop à la ligne mais c’est les mêmes conditions pour toutes les filles. Ça a été dur sur la fin. Je rêvais de ce podium mais je ne peux pas dire que ce soit une déception parce qu’en arrivant ici mon objectif était de prendre du plaisir et c’est ce que j’ai fait.

Emma, cette finale européenne est malgré tout satisfaisante.

J’en ai discuté avec Michel (Chrétien, son entraîneur) et ma maman. Il y a moins d’un an je voulais arrêter de nager. C’est difficile de remettre les choses en perspective parce que quand on voit tout le monde réussir on se dit qu’on peut également décrocher une médaille. Je ne me suis mise aucune barrière. Ça reste mes premiers championnats du monde et j’ai encore beaucoup de choses à apprendre.

Pauline, ressens-tu de la frustration de ne pas avoir reproduit ta performance d’hier en demi-finales ?

Le contexte est vraiment différent entre les demi-finales et la finale. Sur le premier 50 je suis moins à l’aise. Je suis à deux dixièmes de mon meilleur temps et j’espère encore l’améliorer avec le relais demain.

Photo: KMSP/Stéphane Kempinaire

Recueilli à Rome par Jonathan Cohen

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