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Champion de France du 10 km à Canet le jour de son anniversaire, Marc-Antoine a idéalement lancé sa préparation terminale pour les championnats du monde de Budapest. Après une première partie de course contrôlée, le vice-champion du monde de l’épreuve a appuyé sur l’accélérateur pour terminer assez loin devant ses concurrents.

Quelle a été ta stratégie sur cette course ?

Je voulais voir comment je me sentais aux 5 km et ensuite accélérer si j’en avais les moyens. C’est ce que j’ai réussi à faire. J’ai relâché dans le dernier tour mais c’était agréable de nager ce matin. Les conditions étaient bonnes, l’eau assez plate. Je suis satisfait.

Pourquoi as-tu décidé de prendre le départ de cette course à une semaine des Mondiaux de Budapest ?

Je voulais me rassurer. A cause de soucis de santé, je n’ai pas pu participer aux coupes d’Europe et aux coupes du monde cette année. Mon dernier 10 km datait de février donc c’était important d’en nager un avant les championnats du monde. Je vais désormais pouvoir récupérer avant d’attaquer cette échéance la semaine prochaine. J’espère être compétitif à Budapest.

Comment va se dérouler cette dernière semaine avant les Mondiaux ?

Cette semaine, le travail va être basé sur la récupération. C’est aussi pour cette raison que nous serons à l’INSEP à partir de demain avant de rejoindre Budapest le 22 juin. Cela nous permettra de repérer le parcours quelques jours avant. Ça va être sympa d’entrer tranquillement dans la compétition. J’ai hâte d’y être.

À Budapest en 2017, Marc-Antoine Olivier avait remporté le titre sur le 5 km (KMSP/Stéphane Kempinaire)

Tu as déjà nagé dans ce plan d’eau l’année dernière aux championnats d'Europe. A quoi t’attends-tu ?

Les conditions seront différentes. L’année dernière nous avions nagé en Néoprène. Cette année, ce sera en tissu normalement. Les Hongrois organisent très bien les compétitions de ce type et c’est un plaisir d’y retourner.

Comment as-tu vécu cette saison en Italie avec ce nouveau groupe d’entrainement ?

C’est un super groupe pour travailler. Ils travaillent énormément l’allure en bassin et ont un meilleur niveau que moi. C’est ce qu’il me manquait. Je me suis éclaté là-bas. On va voir ce que ça donne désormais au niveau international. C’était la bonne année pour le faire et voir si c’est la bonne structure pour aller jusqu’aux JO de Paris.

Recueilli à Canet par J. C.

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