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Qualifié ric-rac le matin (22''23), le vice-champion du monde du 100 m nage libre a accéléré le tempo sur sa demi-finale du 50 m le soir (21''75). Il s'alignera en finale, dans une ligne extérieure, avec une grosse cote mais pas sans ambition.

Maxime, tu descends ta marque de près de cinq dixièmes entre les séries et les demi-finales, qu'as-tu corrigé ?

J'ai corrigé quelques petites choses, en effet ! Et notamment, l'envie... tout simplement ! Un peu de pression, un peu de peur... J'ai bien nagé, ça fait plaisir. Un peu crispé sur la fin. J'ai un peu trop accéléré. J'aurais dû rester sur mon rythme. Sinon, pas grand chose à redire. J'ai pris un bon départ, je me suis fait plaisir et c'est cool.

Qu'est-ce qui explique ta performance moindre du matin en série ?

Je ne sais pas. Je me suis mis un peu moins la pression. Je me suis dit « bon, voilà, j'ai le deuxième temps... » Mais ce n'est pas comme ça (que ça se passe). Sur un 50 m, ça se joue sur rien. J'ai failli me faire sortir. Ça m'apprendra. Je suis content pour ce soir.

T'es-tu fait peur en voyant le temps (22''23) ?

Un peu, oui. Avec Michel (Chrétien), on s'était dit 22''0, 22''1. Quand j'ai vu 22''2, j'ai dit « c'est chaud ! »

Dans quel état d'esprit, dès lors, étais-tu quand tu es arrivé sur cette demie ?

Me placer pour la finale. Malheureusement, je ne suis pas dans les deux premiers. Mais de toute façon, tout le monde va nager à la même vitesse. On verra demain ! Sur un 50 m, la place est beaucoup moins grave que sur un 100 m, je l'ai démontré aux Mondiaux, où je suis totalement à l'extérieur et où je termine troisième. Rien n'est joué, sur un 50 m. En tout cas, demain, je vais jouer. En tout cas, je vais essayer de gagner. Je vais me concentrer sur moi.

À Rome, David Lortholary

Photo KMSP/Stéphane Kempinaire

 

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