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Sixième de la finale du 50 m nage libre (21’’08) des championnats du monde d’Abu Dhabi en petit bassin (16-21 décembre), Maxime Grousset, 22 ans, a une nouvelle fois amélioré son record personnel sur la plus courte des distances du sprint. Le nageur de Michel Chrétien à l’INSEP disputera à partir de demain (lundi 20 décembre) le 100 m nage libre, distance sur laquelle il s’est classé quatrième aux derniers Jeux olympiques de Tokyo.

Le chrono continue de descendre. Satisfait ?

Pas assez malheureusement, mais mes adversaires de ce soir (dimanche 19 décembre) étaient trop rapides pour moi.

Tu l’as senti tout de suite ?

Non, je suis resté concentré sur ma course. Je me suis un peu battu avec moi-même, j’ai eu un peu de mal à rester relâché, mais je signe malgré tout mon meilleur temps.

A quel moment as-tu eu du mal à « rester relâché » ?

Pendant la course, mais bon, c’est un 50 m nage libre, c’est difficile d’être vraiment relâché (sourire)… Je ne suis pas encore au niveau pour le podium.

(Photo : KMSP/Stéphane Kempinaire)

Comment as-tu abordé cette finale ?

Comme une opportunité de remporter une médaille mondiale. De toute façon, il n’y avait pas de tension particulière en chambre d’appel. Tous les nageurs étaient concentrés. Chacun est dans sa course. Tout le monde veut faire de son mieux.

Ton expérience de la finale olympique de Tokyo t’a-t-elle été utile au moment d’aborder cette finale mondiale en petit bassin ?

Sûrement ! Je ne sais pas trop dans quelle mesure, mais oui, j’imagine que ça me rend plus serein. En tout cas, je ne découvre pas cet environnement.

(Photo : KMSP/Stéphane Kempinaire)

Michel Chrétien (son entraîneur à l’INSEP) t’a-t-il donné des consignes particulières pour cette finale ?

Seulement de nager à fond (sourire)

Demain matin (lundi 20 décembre), tu disputeras les séries du 100 m nage libre, distance sur laquelle tu t’es illustré cet été aux Jeux de Tokyo. Quelles seront tes ambitions ?

Nager le plus vite possible ! On verra demain matin, mais je pense que ça devrait le faire. Je ne m’en fais pas. Et puis, on est en petit bassin, personne ne m’attend. En tout cas, je n’ai pas de panneau « finaliste olympique » dans le dos.

Tu es quand même incroyablement zen. A croire que la pression ne t’atteint pas.

Ce n’est pas la première fois qu’on me le dit (sourire)… Peut-être que ça tient à mes origines iliennes (Nouvelle-Calédonie). Je fais ce que je sais faire. De toute façon, ce n’est pas maintenant que je vais inventer des choses.

A Abu Dhabi, Adrien Cadot

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