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C’est ce qui s’appelle prendre date avec l’avenir ! En prenant la quatrième place de la finale du 100 m nage libre des Jeux olympiques de Tokyo (47’’72), dans le sillage de l’Américain Dressel (or en 47’’02), de l’Australien Chalmers (argent en 47’’08) et du Russe Kolesnikov (47’’44), le Calédonien Maxime Grousset a une signé une entrée fracassante dans la cour du sprint mondial. Il lui reste désormais trois ans pour grignoter les centièmes qui le séparent des cadors de l’aller-retour !

Quel sentiment prédomine à l’issue de cette finale ?

Je suis satisfait de cette quatrième place alors qu’à la base je m’étais qualifié au huitième rang, mais je suis également un peu frustré d’échouer au pied du podium. Pour arracher le bronze, il aurait fallu que j’élève encore mon niveau d’un cran.

Peux-tu nous raconter ta course ?

Avec Michel (Chrétien), on s’était dit qu’il fallait que je tente quelque chose. J’étais à l’extérieur, donc je suis parti à fond. A la fin, j’ai craqué, mais c’est normal. Disons que j’ai fait hara-kiri (sourire)

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

De quelle manière as-tu abordé cette première finale olympique ?

Avec sérénité et beaucoup d’excitation ! J’avais à cœur de me confronter aux meilleurs. Maintenant, j’en fais partie ! C’était un rêve de gamin de disputer une finale olympique alors finir dans les quatre, ça me rends extrêmement fier !

Qu’est-ce que ça représente de tutoyer des grands noms du sprint mondial comme Dressel, Chalmers et Kolesnikov ?

C’est flatteur ! Je suis juste derrière les meilleurs nageurs du monde. Mais pas loin, ça ne fait pas encore un podium. Il me reste une marche à gravir pour les rejoindre.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Quelle taille fait cette « marche » selon toi ?

Pour l’instant, ils sont encore bien meilleurs que moi, mais voilà, je me suis positionné. Je pense que maintenant ils vont garder un œil sur mes performances.

Il te reste le 50 m nage libre à disputer cette semaine. Qu’est-ce que tu en attends ?

Honnêtement, je ne sais pas ! Cette année, j’ai beaucoup travaillé le 100 m nage libre. Après, aux championnats de France de Chartres (15-20 juin), j’ai vu que je pouvais réaliser de gros 50 m, donc pourquoi ne pas surprendre… Je vais prendre les courses les unes après les autres, nager à fond et on verra bien !

A. C. (source : FFN/Tokyo 2020)

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

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