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Dix ans ! Voilà le temps qu’il aura fallu à Mélanie Henique pour connaître de nouveau la joie d’un podium international sur une compétition en grand bassin. Aux Mondiaux de Shanghai en 2011, la sprinteuse tricolore avait pris le bronze du 50 m papillon. Aux Euro de Budapest elle a remporté l’argent sur la même distance (25’’46). Et même si elle aurait pu viser plus haut, Henique se contente de cette nouvelle médaille et se projette déjà sur la suite de la saison avec les JO de Tokyo en ligne de mire. 

Es-tu satisfaite de cette médaille d’argent ? 

Je me satisfait forcément d’une médaille. Il n’y a pas de petites médailles. Je n’étais pas montée sur un podium international en grand bassin depuis dix ans ! C’est quand même incroyable ça ! Je suis très contente mais je commets une erreur technique qui m’a coûté le titre, c’est clair et net. Mais on ne peut pas refaire la course. J’ai retiré une respiration mais il en manquait à la fin. C’est dommage. Je pense que je m’arrête sur ma respiration et il en manque pour le mur. Ce n’est pas grave, c’est comme ça. 

Est-ce vraiment la touche qui fait la différence ? 

Oui, je me sens devant, je réalise un très bon départ et je réalise une belle première partie de course. C’est contrariant de manquer cette arrivée, mais je ne pariais pas sur une médaille en début de semaine. J’ai réussi à me remobiliser. Je n’ai pas travaillé cette course cette année donc c’est sympa de terminer là-dessus. 

Est-ce un point technique à travailler ? 

Je ne sais pas si ça se travaille réellement, mais je sais que si je rate ma respiration, la touche est difficile. Ça va vite dans un 50 m. J’arrive mieux à gérer les arrivées sur le 50 m nage libre, mais ça dépend beaucoup de la course. 

J. C.

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