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Huitième de la finale du 400 m 4 nages des championnats du monde de Gwangju dans un temps très éloigné de sa meilleure référence (4’39’’68 contre 4’34’’17), Fantine Lesaffre ne cachait pas sa déception au moment de se présenter devant les journalistes français rassemblés en zone mixte.

Qu’est-ce qui s’est passé ?

Dès le début de la course, j’étais crispée ! Je n’arrivais pas à faire ce que je voulais. En chambre d’appel, j’étais stressée. C’est quelque chose que je pensais avoir surmonté (elle souffle)… On dirait qu’il va falloir retravailler là-dessus.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Pourtant, ton premier 100 mètres (papillon) était plutôt bien parti. Tu as même nagé plus vite que lors de ton 400 m 4 nages victorieux aux championnats d’Europe de Glasgow, l’année dernière.

En fait, j’étais déjà dure dans l’épreuve de papillon. Après, plus rien n’a suivi ! Le papillon était passé facilement à Glasgow, mais là, je ne sais pas (elle souffle)… Honnêtement, je vois pas quoi vous dire de plus ?

Etais-tu stressée ?

Quand je suis arrivée à la piscine, j’étais plutôt dans un bon état d’esprit. Après, dans la chambre d’appel, tout est parti et j’ai commencé à stresser. Mes mains tremblaient. Je savais déjà que ça allait être compliqué.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Difficile dans ces conditions de profiter de l’événement et de cette finale du 400 m 4 nages.

Quand on fait un temps pareil, je ne vois pas où est le plaisir. Toute la saison, j’ai vraiment bien travaillé, j’ai fait des bonnes compétitions. A l’entraînement, ça se passait super bien et je ne comprends pas comment j’ai pu faire un temps aussi catastrophique.

Recueilli à Gwangju par A. C. 

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