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Champion de France du 200 m dos en 1’56’’82 devant Geoffroy Mathieu, Yohann Ndoye Brouard (qualifié sur la distance depuis l’étape marseillaise du FFN Golden Tour- Camille Muffat, mars 2021, ndlr) et Antoine Herlem, l’Amiénois Mewen Tomac a décroché un second ticket olympique individuel après celui empoché sur 100 m dos mercredi dernier (16 juin).

Le moins que l’on puisse écrire, c’est que tu as dynamité cette finale du 200 m dos. S’agissait-il d’une stratégie délibérée ?

Ayant déjà ma qualification sur 100 m dos, je n’avais rien à perdre ! Du coup, je me suis dit autant partir vite et voir si ça tient. Disons que ça a à moitié tenu (sourire)... J’ai eu très mal à la fin, mais je suis satisfait du chrono et j’ai fait ce que je voulais faire.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

L’opposition était pourtant sérieuse puisqu’entre Geoffroy Mathieu, Antoine Herlem et toi, vous étiez trois à pouvoir accompagner Yohann Ndoye Brouard sur la distance aux Jeux olympiques de Tokyo.

Oui, il y avait de la tension, sachant aussi qu’Antoine avait nagé 1’56’’4 aux championnats d’Europe de Budapest (mai 2021). C’était sans doute le favori ce soir, mais avec ce qui s’est passé ce matin (interruption des séries après un déplacement de quelques centimètres du quai de départ, ndlr), la donne a un peu changé…

Comment ça ?

S’il avait fallu nager deux 200 m dos aujourd'hui (série et finale), ça aurait sans doute joué en ma défaveur. Là, je pense que ça m’a avantagé. J’ai pu tout donner sur une course. Et puis, s’est passé comme ça (sourire)

Recueilli à Chartres par A. C.

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