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Deuxième temps des séries du 100 m dos (54’’65) dans le sillage de Paul-Gabriel Bedel (54’’35), Maxence Orange était soulagé d’avoir réalisé les minimas pour les Euro de Glasgow (54’’86). Il espère maintenant prendre une des quatre premières places pour s’envoler en Ecosse.

Es-tu satisfait de ta course ?

Je ne me suis pas senti au mieux pour tout dire. Les sensations étaient meilleures il y a deux jours sur 50 m dos. Je pense que ça sera mieux ce soir, en finale.

Les minimas étaient accessibles, mais il fallait quand même ne pas se rater.

Il n’y a pas de question à se poser : il faut nager vite le matin. Après, je vise surtout une qualification sur 200 m dos (samedi 26 juin), mais j’espérais quand même signer un truc sympa sur 100 m dos. Tout s’est bien passé, donc ça enlève un peu de pression. Maintenant, je vais nager plus libéré.

On a beaucoup parlé de la relève ces derniers mois. Il semblerait qu’elle émerge enfin.

Oui, c’est clair qu’on commence à sortir. Il y a beaucoup de nouveaux. Ça fait quelques années qu’on nage et qu’on progresse ensemble. C’est évidemment une bonne nouvelle pour la suite.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Tous ces jeunes dont tu fais partie incarnent-ils la relève de Camille Lacourt et Jérémy Stravius, les figures de proue du dos français ces dernières années ?

On avance doucement, à notre rythme (sourire)… Là, on est trois à avoir réalisé les minimas sur 100 m dos (Paul-Gabriel Bedel, Maxence Orange et Stanislas Huille, ndlr). C’est prometteur, mais il y a encore une marche à franchir pour s’exprimer au plus haut niveau.

Dans quel état d’esprit vas-tu aborder la finale ?

Je n’aurais pas la pression du chrono, c’est déjà ça. Pour autant, il ne faudra pas se rater. J’espère accrocher le podium, mais bon, chaque course est différente. On verra comment les choses tournent ce soir.

Recueilli par A. C. à Saint-Raphaël

 

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