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La directrice de la natation synchronisée dresse le bilan de l’année 2016 et nous présente les enjeux de la saison à venir.

Que retenez-vous de l'année 2016 ?

Le moment magique où les notes du duo Laura Augé et Margaux Chrétien apparaissent sur le tableau d'affichage de la piscine Maria Lenk des Jeux Olympiques de Rio. Elles sont huitièmes, explosent de joie de manière naturelle et spontanée, Julie Fabre, leur entraîneur, est rayonnante, mais surtout, l'objectif fixé est atteint. Je garde un souvenir très fort de ce moment. Tous se mélangent dans un joyeux fatras, les instants difficiles et le travail accompli pour arriver à ce résultat. Et puis, je suis envahie par une impression forte de fierté, de sérénité : « C’est fait ! ».

Que faut-il vous souhaiter pour 2017 ?

L'équipe de France est déjà en ordre de marche pour les Jeux de Tokyo. On croise les doigts pour que Paris organise les Jeux Olympiques en 2024 (verdict en septembre 2017, ndlr). Nos nageuses sont talentueuses, profilées et déterminées, l'encadrement compétent, expérimenté et engagé. Les ingrédients sont là, la volonté, le désir de se surpasser aussi. Une place de huitième aux championnats du Monde de Budapest nous mettrait sur la route de la qualification olympique.

Pourquoi Paris va accueillir les Jeux en 2024 ?

Pour mille raisons : son histoire, le centenaire, l'engagement des Français, la volonté de prouver que Paris sera toujours Paris,  ville éclairée et lumineuse  malgré l'obscurantisme du fanatisme.  Nous sommes debout, tous ensemble et rassemblés autour des valeurs de l’olympisme. Bien sûr le dossier est fort, solide, défendu et porté. Mais c'est l'unité et le désir commun qui feront la différence.

Recueilli par A. C.

 

 

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