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Avec plus de 6 700 euros récoltés l’année dernière, le club de natation de Colomiers s’est classé deuxième des clubs collecteurs. Cette ville, labélisée UNICEF, est une des pionnières de la Nuit de l’Eau. Une réussite dû également à la motivation de François Lépineux, le président, et de l’ensemble des bénévoles mobilisés.

Depuis quand organisez-vous la Nuit de l’Eau ?

Je suis à la tête du club depuis 2008, qui correspond à notre première participation à la Nuit de l’Eau. Le succès est total pour nous puisque nous sommes régulièrement sur le podium des clubs collecteurs. Nous avons même été premiers en 2010.

Pourquoi avoir décidé d’organiser cet événement ?

Notre club est axé sur la formation et l’accompagnement des jeunes tout au long de l’année et dans le cadre de compétitions. C’est également un club qui compte une centaine de nageurs maîtres. La Nuit de l’Eau est une de nos missions au même titre que l’école de natation.

Comment expliquez-vous le succès de cette opération dans votre club ?

Le fait que la ville de Colomiers possède le label UNICEF est une force indéniable. Grâce à cela, notre coopération à démarrer naturellement. Le soutien de la ville, du service des sports et de l’ensemble des associations de Colomiers nous permet de récolter une somme importante pour les enfants du Togo. Et surtout la Nuit de l’Eau est un rendez-vous attendu et apprécié par l’ensemble des participants.

Quels types d’animations proposez-vous à cette occasion ?

Notre installation est propice à l’organisation de la Nuit de l’Eau. Nous proposons à la fois des animations à l’intérieur avec nos deux bassins de 25 mètres et notre zone ludique qui comporte des toboggans, des jets et des bains bouillonnants. C’est l’occasion d’assister à des démonstrations de water-polo ou de natation synchronisée. En plus, nous installons un village d’animations à l’extérieur où des associations culturelles organisent des animations et des concerts. Des associations africaines participent aussi à cette grande fête et proposent des plats typiques dont les bénéfices sont reversés à l’UNICEF, au même titre que les entrées. L’ambiance est vraiment familiale. En 2009, nous avions même accueilli la vice-championne olympique Malia Metella. Enfin, nous organisons le Défi de l’Eau (cf. page 42) qui permet d’augmenter considérablement notre cagnotte. L’année passée, sur 6 742 euros récoltés près de 2 200 l’ont été uniquement grâce au Défi.

Quels conseils donneriez-vous aux clubs souhaitant organiser la Nuit de l’Eau ?

Tout est une question de travail collectif et de mise en place de partenariat. Pour notre part, le soutien de la municipalité est indispensable. Plus qu’un soutien, c’est leur participation qui nous permet de réaliser d’aussi belles choses. Nous avons également réussi à mettre en place une dynamique avec les associations locales qui nous permet d’élargir le panel d’activités proposées. Les gens attendent du spectacle, de l’animation, il faut que ce soit un événement vraiment différent du quotidien.

Quels sont vos objectifs cette année ?

Nous espérons récolter davantage de fonds, notamment grâce au Défi de l’Eau. Pour cela, nous allons lancer des défis afin de valoriser les équipes qui feront le plus de longueurs et qui seront récompensés par des cadeaux au travers de kits de la Nuit de l’Eau. Nous aimerions également pouvoir compter sur la présence d’un nageur ou d’une nageuse de l’équipe de France.

Recueilli par Jonathan Cohen

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