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Septième temps de la finale du 100 m nage libre des championnats du monde de Gwangju en 48’’43 - la première de sa carrière -, Clément Mignon n’est pas parvenu à tirer son épingle du jeu d’une course dominée par l’Américain Caeleb Dressel (46’’96, à cinq centièmes du record du monde du Brésilien César Cielo).

Que retiens-tu de cette finale mondiale ?

J'ai essayé de faire ma course. Je savais que ça allait partir vite. Au final, ça nage vraiment fort devant. J'essaie de rester dans la course, mais ce n’est pas simple.

Etais-tu émoussé par l’enchaînement des allers-retours (cinq au total : deux avec le relais 4x100 m nage libre le dimanche 21 juillet, deux hier mercredi 24 juillet et un ce soir jeudi 25 juillet en finale, ndlr) ?

J’étais un peu crispé parce que c'est une finale, mais je ne me sentais pas forcément moins bien physiquement.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Il y avait donc de la tension.

Je pense un peu, oui, c’était ma première finale mondiale, donc un peu de crispation même si j'ai essayé de me prendre le moins possible la tête.

Et sur le plan chronométrique ?

C'est un peu dommage d'être resté à 48’’2 et que, ce soir, ça se transforme dans le mauvais sens plutôt que dans le bon sens.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Nageras-tu le relais 4x100 m nage libre mixte demain (vendredi 26 juillet) ?

Je ne sais pas.

Et quel regard portes-tu sur le chrono de l’Américain Dressel en finale (46’’96) ?

C'est un golgolth, il est bien costaud. Il a une vitesse phénoménale, ça se voit dès sa coulée, il sort devant tout le monde. Il a une nage à la fois en force et qui reste pourtant vachement efficace dans l'eau, c'est ça qui est assez intéressant.

Recueilli à Gwangju par A. C.

 

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