Première relayeuse, Lara Grangeon a parfaitement lancé le relais tricolore vers la médaille de bronze du 5 km par équipe. Déjà médaillée à plusieurs reprises en championnats d'Europe petit bassin, la Calédonienne a décroché sa première breloque internationale en eau libre.
Quel est ton sentiment après avoir remporté cette médaille de bronze ?
C’est une grande satisfaction. C’était vraiment notre objectif. On savait qu’il y avait des équipes très fortes comme l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Italie ou encore la Grande-Bretagne. Il fallait se méfier. À nous quatre, nous avons réussi à décrocher cette médaille et à se surpasser pour le collectif.
Avais-tu une pression particulière en tant que première relayeuse ?
Il y a une pression parce qu’on ne nage pas juste pour soi, mais pour ses coéquipiers et l’équipe de France. En tant que premier relayeur, on voit tout de suite ce que vous faites parce qu’il n’y a pas d’écart au départ. J’ai rarement pris part à des relais, même en bassin et j’ai pris du plaisir à le faire.
Quelle était la stratégie au départ ?
L’objectif était d’essayer de tenir les pays forts et de rester au contact pour donner le relais à David dans les meilleures conditions. J’ai essayé de m’y tenir au maximum.
C’est ta première médaille internationale en eau libre. A-t-elle une saveur particulière ?
C’est différent. L’eau libre est une nouvelle voie pour moi et c’est toujours encourageant de voir que les décisions prises sont les bonnes.
L’année dernière, tu avais assisté au titre mondial du relais depuis le bord du Lac Balaton. Avais-tu hâte d’intégrer ce relais ?
L’année dernière, ils avaient remporté le titre mondial et c’était le graal. Je me souviens de l’ambiance jusqu’à la fin lorsqu’on voit Marco qui va toucher cette plaque et décrocher une médaille. Ce sont vraiment de belles émotions et je suis contente d’avoir vécu ça à mon tour aujourd’hui.
Comment vas-tu aborder le 25 km de demain ?
C’est une première médaille donc j’ai atteint un premier objectif mais je m’en fixe d’autres sur le 25 km. Il va falloir s’accrocher et ne pas partir trop vite.
Recueilli à Glasgow par J. C.