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A 28 ans, William Meynard a déjà vécu plusieurs vies. Celle de nageur d’abord, qui l’aura vu décrocher une médaille de bronze sur le 100 m nage libre des championnats du monde de Shanghai en 2011, mais aussi un titre mondial avec le relais 4x100 m nage libre à Barcelone, en 2013. Celle de baroudeur, ensuite, au cours de laquelle il a arpenté l’Amérique du Sud et parcouru le globe. Celle de barman aussi, dans sa ville natale de Marseille. Fort de toutes ces expériences, le plus atypique des nageurs français entame sa deuxième carrière avec une envie débordante et l’ambition de retourner en Amérique du Sud en août prochain pour montrer qu’il n’a rien perdu de son talent.

William, est-ce la meilleure année pour reprendre sa carrière ?

Je ne me suis pas posé la question. C’est simplement l’année que j’ai choisie pour revenir. Il m’a fallu un peu de temps pour réfléchir, m’éloigner des bassins et prendre du bon temps. J’ai pris beaucoup de plaisir, mais à présent, je ressens le besoin et l’envie de reprendre le fil de ma carrière.

Quel a été le déclic ?

J’avais de nouveau envie de compétition ! Plusieurs décès m’ont également touché et donné cette motivation pour revenir. Celui de Camille Muffat, bien sûr, mais aussi celui de l’ancien poloïste Armand Mikaelian. Je me suis demandé si à 40 ans, je n’allais pas regretter de ne pas avoir été au bout de mon projet sportif. Finalement, ça a été un choix très simple !

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