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Septième de la finale du 50 m dos en 25''06, le nageur savoyard partait sans illusion sur une distance qui n'est pas sa prédilection.

Yohann, que penser de ta performance du soir ?

J'aurai fait de moins en moins bien : 24''8, 24''9, 25''0. Plus j'en mets, moins ça passe. Le 50 m, c'est une science, et je ne la comprends pas encore. Mais ça viendra ! Je pense que je peux être fort sur les trois (distances). Là, je n'y arrive pas.

La place de finaliste est donc conforme à tes attentes...

Oui, c'est déjà bien de faire une finale sur les trois distances. Mais là, le podium est un peu loin. J'aurais bien aimé réaliser mon meilleur temps, au moins. Sur la coulée, j'avais l'impression d'être plus rapide mais, quand je suis sorti, j'ai vu les bras de tout le monde un mètre devant... Je me suis dit que je n'étais pas plus rapide ! J'en mets encore plus et ça ne va pas plus vite. Mais il reste le 100 m demain (demi-finale ce mardi à 19h52), je vais me reconcentrer dessus et ça passera.

Qu'attends-tu de ce 100 m, qui arrive en fin de programme ?

J'aimerais bien faire encore un podium, ce serait cool. Le Grec (Apostolos Christou) a l'air d'être fort. Il a gagné donc il va être en confiance. Mais il y a un an, j'étais ex aequo avec lui et aux Mondiaux, je l'ai battu en finale donc il n'y a pas de raison que je n'arrive pas à l'accrocher demain. Je pense que (Thomas) Ceccon est plus fort. Mais troisième, ce n'est pas un rêve, c'est envisageable, vraiment.

Ce 50 m peut-il te servir pour le 100 m ?

Non, ce n'est vraiment pas pareil. Comme je le disais, avant-hier, je passe 25''4 tranquillement sur un 100 m et là, je fais 25''0 à fond de balle, les jambes tétanisées... J'en mets trop. Je n'ai pas de relâchement, alors que sur 100 et 200, j'arrive à nager fort en relâchement. Rien à tirer (il rit) !

À Rome, David Lortholary

Photo KMSP/Stéphane Kempinaire

 

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