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Médaillé de bronze du 100 m dos des championnats d’Europe de Budapest (52’’97 ex-aequo avec le Grec Christou), Yohann Ndoye Brouard confirme son éclosion au plus haut niveau international. Prochaine étape : les Jeux olympiques de Tokyo.

Quel sentiment domine à l’issue de cette finale ?

C’est un peu bizarre parce que c’était assez ouvert...

As-tu des regrets ?

Comme ça, je me dis que j’aurais pu faire un dixième de mieux et être champion d’Europe ! Mais bon, c’est ma première médaille en compétition internationale, ma première médaille pour mes premiers championnats d’Europe (il reprend son souffle)… Je suis super content !

L’arrivée a été pour le moins épique…

(Il réagit) Oui, on a tous vu que c’était ouvert. Le Russe Klimente Kolesnikov était sorti (éliminé en demi-finale hier, mercredi 19 mai). Je vois que Rylov n’est pas trop dedans dès le départ. J’en ai profité et je me suis hissé à la troisième place.

(Franck Faugère/L’Equipe)

Tu as donc eu le temps de jeter un coup d’œil sur tes rivaux pendant la course ?

A la coulée, j’ai vu que j’étais à côté de Mewen (Tomac, l’autre Français engagé en finale, ndlr). Apostolos Christou était déjà devant. J’ai vu ceux à côté de moi et j’ai essayé de toucher devant...

Mewen Tomac nous a confié qu’il lui avait manqué un peu de cannes pour produire une dernière ondulation à la fin.

Moi aussi j’ai manqué d’un coup de cannes. On est tous partis vite. J’ai mis les jambes dès le départ alors que normalement, je les préserve un peu. Là, à la fin, je n’arrivais plus à avancer. Je m’arrache et heureusement que j’ai de grands bras, ça aide (sourire)

N’est-ce pas un peu frustrant de partager sa médaille ?

Je m’en fous ! Je veux juste une médaille. En plus, elles sont trop belles. La médaille de bronze me va très bien.

A Budapest, Adrien Cadot

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