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L'équipe de France féminine de water-polo, nouvelle version, a désormais terminé son tournoi. Défaite par la Grande-Bretagne pour la quatrième fois en un mois, lundi 21 juillet, les Bleues, fautives à de nombreuses reprises (quatre exclues définitives dont deux cartons rouges) n'ont toujours pas trouvé la solution pour renverser leurs adversaires britanniques (9-14). Avec cette cinquième défaite en six matches, les Tricolores bouclent leurs championnats du monde de Singapour en douzième position. Un apprentissage qui servira pour le futur à cette jeune équipe de France (moyenne d'âge d'environ 20 ans).

 

Lucas Heurtier : "Il faut que l'on arrive à s'adapter par rapport à ce haut niveau"

"On connaissait le niveau du championnat du monde en termes d'agressivité, et on n'a pas réussi à s'adapter au fil des matchs, ce match particulièrement. On savait que la Grande-Bretagne avait son jeu basé beaucoup sur l'intensité des rentrées. La défense a beaucoup attrapé et on a essayé de proposer du jeu et de continuer à proposer du mouvement, mais on n’a pas forcément été toujours récompensés. Et après il y a eu beaucoup de situations où on s'est énervés. Au contraire, on a eu des mauvaises réactions par rapport à ça, il faut que l'on arrive à s'adapter par rapport à ce haut niveau. On a manqué pas mal de situations de zone plus, on n'a pas joué les infériorités numériques que l'on voulait faire. C'est effectivement un petit manque de discipline sur ça. On avait peut-être trop à cœur de l'emporter et de mettre l'énergie qu'il fallait plutôt que de se concentrer aussi sur la tactique. Il fallait les deux ingrédients. La Grande-Bretagne était supérieure, ils l'ont montré quatre fois. Il faut que l'on montre un peu plus notre valeur et on mérite à mon sens d'accrocher un peu plus ce match, d'un ou deux buts. Peut-être aller aux penaltys, mais le jeu fait que aujourd'hui on n’est pas encore prête pour ça."

 

À Singapour, Louis Delvinquière

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