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Le chiffre sept pour les deux. Maxime Grousset et Analia Pigrée ont tous les deux terminé au septième rang de leur finale mondiale, jeudi 31 juillet, à Singapour. Sur 100 m nage libre, le Nouméen a dû observer de plus loin le sacre de David Popovici, qui avec le deuxième meilleur temps de l'histoire s'offre le doublé 100-200 m nage libre. Pour Analia Pigrée, ce 27"47 à deux dixièmes de son record, la positionne aussi en septième position. Mais le positif est dans la tête pour la championne d'Europe 2022, qui a retrouvé du plaisir et de l'ambition avant les Euro de Paris l'année prochaine. Découvrez leurs réactions.

 

Maxime Grousset, septième du 100 m nage libre (47"59)

"J'étais un peu crispé je pense sur cette finale. Je n'ai pas réussi à nager comme avant, un peu plus relâché puisque j'ai voulu partir un poil plus vite sur le premier 25 m. Donc ce n'est pas la même course. Ce n'est pas une mauvaise course mais c'est un peu moins bien que ce que je pensais faire. Peut-être qu'il y a un peu de fatigue. Il faut se ressourcer, mais je ne pense pas que ça ait joué beaucoup sur cette finale. C'était très très relevé, une des plus relevées de tous les temps et déjà j'en fais partie donc je suis content. J'espérais quand même ce podium. Honnêtement, je pense qu'il était accessible. Je pense que j'ai 47"1 dans les pattes. Pas facilement, mais en tout cas je le sens. Maintenant, 50 m nage libre et 100 m papillon demain matin. Je verrai demain matin si je fais les deux."

 

Analia Pigrée, septième du 50 m dos (27"47)

"Je me suis trop précipitée. Pas assez dans le contrôle et quand t'as trop d'envie c'est moins bien. Il faut le canaliser et je n'ai pas su le faire ce soir. On verra aux Europe l'année prochaine. Il y a eu de l'adrénaline, ce plaisir de refaire des courses. Je n'ai peut-être pas fait le meilleur chrono possible, mais j'ai repris du plaisir et c'est l'essentiel. Sur la fin, je n'ai plus trop d'appuis, je mouline beaucoup et un peu pour rien. Ça s'est joué là, mais pas grave. Comme Yohann a dit, dès que t'as une ligne, tout est possible. Ça ne m'a pas dérangé d'être ligne 1. Tant que tu en as une, c'est bien. Le plus important est que j'ai retrouvé la joie de nager et je compte bien sur ça pour aller encore plus vite la saison prochaine."

 

À Singapour, Louis Delvinquière

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