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Mais quelle belle première soirée. Deux drapeaux français alignés et deux records de France. Quelques dizaines de minutes après Maxime Grousset, qualifié en finale du 50 m papillon avec le meilleur temps, les relayeuses du 4x100 m nage libre ont détonné dans le bassin des championnats du monde de Singapour, dimanche 27 juillet, pour se classer cinquième d'une grande finale et surtout en détronant le record des championnes d'Europe de Glasgow en 2018. Déjà de l'aventure, Béryl Gastaldello et Marie Wattel étaient cette fois-ci accompagnées de nouvelles, Marina Jehl et la récente championne d'Europe juniors, Albane Cachot. Un objectif rempli et des sourires sur tous les visages en zone mixte. Découvrez leurs premières réactions.

 

Les réactions des relayeuses françaises :

Béryl Gastaldello : "C'était l'objectif et l'objectif est atteint. On ne peut pas être plus fières. C'est le meilleur relais que la France n'ait jamais connu et c'est une fierté de faire partie de ce relais encore une fois, depuis toutes ces années et d'avoir ces deux nouvelles avec nous. On est en train de le construire, 3'34 ce n'est pas rien, on est cinquièmes mondiales, on se rapproche. On était sixièmes l'année dernière aux Jeux, on est maintenant cinquièmes, donc si on fait le calcul, ça devrait bien se passer pour LA (Los Angeles 2028)."

Marie Wattel : "Je savais que les Pays-Bas allaient finir fort avec la championne du monde, Marrit Steenbergen, donc j'ai essayé de m'accrocher jusqu'au bout. C'est vrai qu'il y avait beaucoup d'adrénaline puisque les filles ont super bien lancé le relais. J'avais envie de bien finir et ça n'a été que du plaisir. Comme a dit Béryl, c'est une fierté d'être avec ces filles-là. Marina et Albane font leur première finale mondiale et elles ont fait ça avec brio. Merci à elles et à toutes les filles."

Marina Jehl : "Ah moi je suis trop contente (rires) ! Je suis trop contente, je me suis éclatée. C'était trop bien. Et comme je l'ai dit aux filles en sortant de l'eau, je n'aurais jamais pensé faire un record de France dans ma vie, donc franchement c'est juste trop cool ce qui se passe là. Je ne regrette pas d'être venue c'est sûr (rires)."

Albane Cachot : "C'était génial aussi pour moi. On a réussi à bien gérer ce stress toutes les quatre parce qu'on s'est beaucoup encouragées les unes les autres. C'était que du plaisir."

Béryl Gastaldello : "On a quelque chose de spécial en France, une certaine alchimie qui est spéciale. On est les seules à faire un cri de guerre en chambre d'appel. D'ailleurs, les filles qui nous ont regardé, je crois qu'elles ont terminé dernières. Je me suis dit : 'On va voir qui rigolera le dernier (rires)'. On a vraiment créé une symbiose, ça s'est ressenti ce soir et merci à vous les filles, encore, parce que c'est grâce à vous trois."

 

À Singapour, Louis Delvinquière

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