Cette deuxième journée du Giant Open 2025 a été marquée par une belle présence du public et également par de jolies performances au Centre Aquatique Olympique Métropole du Grand Paris.
Maty Ndoye Brouard, première du 50 m papillon (26’’58)
J’étais un peu crispée ce soir. Je prends un moins bon départ qu’en demi-finale et ça se ressent dès la sortie de la coulée. Je sors avec moins de vitesse et ça me coûte deux dixièmes. Je suis contente de gagner même s’il y a une déception au niveau du chrono. On a un peu relâché à l’entraînement parce que si je ne le fais pas je nage 26’’8 et pas plus vite. J’ai besoin de récupérer un peu. Je suis contente de savoir que mon travaille paie et j’ai hâte de voir ce que ça va donner demain sur le 100 m papillon. Il y avait de l’ambiance dans la piscine ce soir, j’entendais des chants. Je n’ai pas trop l’habitude. J’étais en finale à la ligne 4, c’était sympa. Mais je me suis crispée, je sentais que ça allait arriver. C’est bien de nager trois 50 m dans la journée, ça permet de travailler encore des choses.

KMSP/Philippe Millereau
Béryl Gastaldello, première du 50 m dos (28’’03), deuxième du 100 m nage libre (54’’82) et quatrième du 50 m papillon (27’’09)
Je suis vraiment contente et fière de moi. J’ai pris du plaisir. J’ai le sentiment que j’avais beaucoup mieux sur ce 100 m, mais je n’avais plus d’influx nerveux. J’ai réussi une belle journée. C’est dommage de prendre cette 4ème place sur le 50 m papillon. J’ai joué et j’ai perdu mais je me suis éclatée aujourd’hui. C’est la première fois de ma carrière que je dispute huit courses dans une journée. Il y a du positif et de belles choses qui se sont mises en place. Ça n’a pas été facile de récupérer entre chaque course. Entre le 50 m dos et le 50 m papillon, je n’ai pas eu le temps de nager mais c’était vraiment cool. On a travaillé dur jusqu’au bout et c’est de bon augure pour la suite. Le travail paie. Tout cela confirme que je suis capable d’enchaîner les courses. J’ai passé un palier à l’entraînement et j’attends désormais la confirmation en compétition. Je suis confiante. Ça va payer. Je suis dans un bon environnement avec de bonnes personnes autour de moi.

KMSP/Philippe Millereau
Corentin Pouillart, vainqueur du 200 m nage libre (1’49’’33)
C’est cool. On est en période de travail et je ne suis pas encore prêt mais j’avais dans un coin de ma tête le temps de qualification des championnats d’Europe U23. J’ai réussi maintenant il faut être dans les quatre premiers. Il y avait du public ce soir et ce n’est pas souvent qu’on nage avec une telle ambiance dans un meeting. C’est agréable. Je suis bien parti et j’ai vu que j’étais devant, ça m’a motivé. C’est intéressant de pouvoir disputer une compétition dans ce bassin. Ce serait super que les championnats de France puisse s’y dérouler.
Marc-Antoine Olivier, vainqueur du 800 m nage libre (7’55’’07)
C’était difficile mais mieux que les 800 m que j’ai pu faire depuis le début de la saison. Je suis content, surtout que je viens de descendre d’altitude. Le temps n’est pas exceptionnel mais pour la période, je prends. En France, il y a de la densité sur cette épreuve et ça nous permet de nous améliorer.

KMSP/Philippe Millereau
Maxime Grousset, deuxième du 50 m nage libre (22’’01)
C’est chouette de pouvoir se confronter à un médaillé olympique (Ben Proud). Il me faut plus de fraîcheur pour évoluer à mon meilleur niveau. Malgré ça, mes chronos ne sont pas horribles et il y a beaucoup de positif. Ce soir, il y avait du public et du bruit. J’ai pris un shoot de plaisir au départ de la course.

KMSP/Philippe Millereau
Antoine Herlem, deuxième du 200 m dos (1’57’’62)
J’ai essayé de mieux gérer que ce matin. J’ai voulu tenir mon rang. J’ai voulu partir un peu moins vite que ce matin pour être capable d’accélérer par la suite. Ça me fait plaisir de nager devant ce public. Je n’ai pas eu la chance de disputer les JO de Paris et aux championnats de France ce n’est jamais facile de profiter de la ferveur du public. Ce soir, c’était que du bonheur. J’aime bien les grosses ambiances et aussi les gros adversaires et c’est cool quand il y a un plateau relevé. En France on a la chance d’avoir un gros plateau. C’est ce qui nous challenge et nous pousse à être meilleur.

KMSP/Philippe Millereau
Lilou Ressencourt, première du 200 m papillon (2’10’’18)
Je ne m’attendais pas à faire ce chrono là. Ce n’est pas facile de retrouver des appuis en grand bassin après avoir passé une saison en yards. Ça fait plaisir. C’est génial de voir que la natation ramène du monde. Ça dynamise et ça encourage à nager plus vite.

KMSP/Philippe Millereau
Recueilli à Saint-Denis par Jonathan Cohen