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Cinquième des demi-finales du 50 m dos (26’’07) des championnats du monde d’Abu Dhabi en petit bassin, la Guyanaise Analia Pigrée, 20 ans, double médaillé aux Euro de Kazan en petit bassin (novembre 2021, 2e sur 50 m dos et 3e sur 100 m dos), a confirmé son émergence sur la scène mondiale en se qualifiant pour la finale de la plus courte des distances du dos qui se nagera demain soir (lundi 20 décembre).

Que retiens-tu de cette demi-finale mondiale ?

Deuxième de ma demi-finale, qualifiée directe : je suis vraiment satisfaite (sourire)... Reste que le record n’est pas là (26’’07 en demi-finale contre 26’’05 record personnel, ndlr). J’essaie, j’essaie mais ce 26’’00, il me taquine un peu. On va essayer de faire mieux demain (sourire)

Peut-être que tu y penses trop, non ?

Franchement, je n’y pensais même pas avant la course, c’est vraiment à l’arrivée que j’y ai pensé. J’espère être encore plus en forme demain (lundi 20 décembre) pour faire une médaille.

(Photo : KMSP/Stéphane Kempinaire)

Quelles ont été tes sensations aujourd’hui (dimanche 19 décembre) ?

Ce matin, c’était un peu compliqué, mais comme beaucoup de matin à vrai dire (sourire)… Ce soir, j’étais plus réveillée, plus tonique ! Il me reste encore quelques points à travailler, surtout le virage. Je pars sur le côté, ça me freine un peu. Mon point fort, c’est vraiment dans la nage.

L’expérience des Euro de Kazan a-t-elle été précieuse au moment d’aborder cette demi-finale ?

Ça pèse beaucoup ! A Kazan, j’ai acquis de l’expérience au niveau international. A ce niveau, c’est le mental qui joue. Il ne faut surtout pas se disperser. Mais ça, je sais gérer. En finale, il faudra que j’ai le même état d’esprit.

(Photo : KMSP/Stéphane Kempinaire)

Depuis les Euro de Kazan as-tu le sentiment d’avoir changé de statut au sein de l’équipe de France ?

Un peu, c’est vrai ! Maintenant, plus de gens comptent sur moi. J’essaie de mettre cette pression de côté parce qu’elle n’est pas forcément bonne à prendre. Je dois rester focus, dans ma bulle. Pour l’instant, ça marche, alors je continue comme ça !

Que viseras-tu demain en finale ?

D’abord, le record de France (le sien, 26’’05, donc passer sous les 26 secondes, ndlr). Il est là, tout près, je le sens, mais il me résiste encore. J’aimerais aussi me placer au niveau mondial, être dans le top 4 ce serait bien !

A Abu Dhabi, Adrien Cadot

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