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Dans une finale du 50 m nage libre des championnats d'Europe remportée par l'inévitable Sarah Sjoestroem en 23''91, la Bucco-Rhodanienne termine sixième (24''82, record personnel) avec une poignée de satisfactions à la clef.

Beryl, t'es-tu fait plaisir ce soir ?

Oui, mais un peu moins qu'hier (en demie) quand même. Je m'aperçois que je ne contrôle pas encore cette course. Je ne la connais pas vraiment. C'est nouveau pour moi. Ce qui est un peu frustrant, c'est que je ne suis pas très loin du podium. La troisième place était vraiment à prendre. Ça, c'est dommage, mais je ne peux pas faire mieux que mon record personnel. C'est déjà cool parce que je me souviens d'où je viens (elle sourit).

Que signifie ce 24''82 ?

Faire son meilleur temps en finale, ça montre tout de même que je supporte bien la pression. Je suis fière de ce que j'ai accompli. J'ai encore le relais demain matin (mercredi 17). Ce n'est que du bonus : moi, je suis là pour le 50 m dos, à la base (elle rit) !

Comment s'est passée la course ?

Je l'impression que je pouvais accélérer mais, en fait, il me faudrait 75 m (elle rit) ! J'ai vu la fille à côté de moi (la Néerlandaise Valerie van Roon) très forte, j'ai essayé de me concentrer sur ce que je pouvais faire. J'ai de nouveaux braquets, plus de force qu'avant, et je n'ai pas encore l'habitude. J'ai l'impression d'être à 60% de la force que je peux mettre. C'est un peu frustrant mais c'est vraiment bon pour la suite. Je prends le positif.

As-tu la sensation d'avoir bien abordé cette finale ?

Oh oui ! Ce n'est pas facile de rester concentrée comme ça. J'ai l'habitude d'enchaîner les courses. Difficile de patienter 24h pour faire 24'' (elle sourit). Mais j'apprends, c'est comme ça : série, demi-finale, finale. Je suis satisfaite de ce que j'ai fait parce que, encore une fois, ce n'est pas simple de rester comme ça pendant sept jours.

À Rome, David Lortholary

Photo KMSP/Stéphane Kempinaire

 

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