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Le capitaine du cercle, Igor Kovacevic, revient sur le match aller de la finale de l’Europ Cup. Et parle du retour au Monténégro.

Même si le résultat du match aller vous a finalement été favorable, vous avez connu des débuts difficiles. Au point de vous retrouver menés 3-0 en fin de première période, puis 4-0 au début de la deuxième ? Vous avez une explication à ce scénario ?

En début de match, je pense qu’on avait envie de trop bien faire. On voulait tellement casser les cages qu’on mettait à côté !

Alors qu’on pensait que vous étiez en train de sombrer définitivement, vous avez complètement renversé la tendance. Il s’est passé quoi tout à coup ?

Les deux minutes de pause à la fin de la première période ont effectivement changé le cours du match. Je ne me souviens plus des mots exacts, mais Marc nous a dit quelque chose du genre  : « Je ne peux rien faire d’ici, c’est vous qui êtes dans l’eau. C’est à vous de vous bouger ». Et nous on s’est dit que c’était le moment de réagir, qu’on ne pouvait pas continuer comme ça. Dès que Romain (Marion-Vernoux) a marqué, on a retrouvé notre jeu.

(CNM/Antonin Grenier).

Et après ?

Après la mi-temps, malgré un arbitrage qui ne nous a pas été très favorable et les nombreuses exclusions, on a contrôlé. Et puis il y a eu ce but qui leur permet de revenir à -1. Il y a certainement contre-faute, mais c’est comme ça…

A la fin du match, on a d’ailleurs vu certains de tes coéquipiers, comme Thomas Vernoux, être extrêmement déçus. Tu penses toi aussi que vous méritiez mieux ?

Les émotions sont sorties le soir même. Dimanche, au calme, on s’est rendu compte qu’on avait un grand match (sourire)... Jadran est une équipe bien préparée physiquement, qui nage pendant quatre périodes sur un rythme élevé et qui aime les duels. On n’a rien lâché. On a montré qu’on était capable de nager nous aussi et de gagner les duels.

(CNM/Antonin Grenier).

Qu’est-ce qui peut et doit être amélioré pour le match retour ?

Notre contrôle en attaque. Eviter les shoots trop rapides ou au mauvaise position pour ne pas prendre de contre-attaques.

Vous vous attendez à quoi pour le match retour ?

On a joué l’an dernier contre eux. C’était de la folie. On sait que ce sera plein, que tout Herceg Novi fera le déplacement jusqu’à Niksic, que l’ambiance sera plus celle d’un match de foot que de water-polo. Mais on n’a pas peur. On gardera la tête froide. On ira là-bas avec nos armes. Pour gagner le match. Sans calcul. Droit au but.

(CNM/Antonin Grenier).

Vous avez malgré tout un avantage d’un but…

On jouera comme si il y avait zéro-zéro ! On verra bien à la fin si ce but nous sert à quelque chose.

Selon toi, quelles sont vos chances de remporter ce titre ?

Avant le premier match, je disais 50-50. Après ce match, quand on a vu ce qu’on était capable de faire, les buts bêtes qu’on a pris, ce qu’on a raté, je dirais que c’est du 70-30. Pour nous !

Recueilli à Marseille par J.-P. C.

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