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Venus des quatre coins de France en passant par la Polynésie et la Guyane, les 1075 nageurs issus de 349 clubs (soit 19 Ligues) ont pris part aux championnats de France jeunes organisés à Tarbes du 11 au 14 juillet. Un rassemblement qui a soulevé une vague d’enthousiasme chez Richard Martinez, directeur de la natation course à la fédération.

Dix, quinze, vingt secondes avant de voir les résultats apparaître, puis la libération. « Franchement, à chaque fois, que ce soit pour une série ou une finale, la réaction du public et des nageurs était belle à voir et à entendre », souligne Richard Martinez. « Que cette compétition fut un grand bonheur à partager ! Que ce fut une belle image et belle promotion de notre sport, merci aux incroyables organisateurs qui ont brillamment réussis : c’était exceptionnel ! ». Sur quatre jours, Tarbes a fait un tabac en portant un bon millier de jeunes vers vingt-trois meilleures performances nationales : « Après ces belles performances et émulations, je n’ai pas envie de sortir tel ou tel athlète », livre Richard Martinez. « Laissons-les grandir tranquillement ». Une de ses grandes satisfactions fut de voir des clubs, petits ou grands, arriver des quatre coins de l’hexagone et des territoires d’Outre-mer « prouvant l’engouement incroyable de tout notre territoire », se félicitait-il.

Amélie Francfort (FFN/Sophie Greuil).

Pour l’occasion, sous l’accueillant maillot de Pontault-Roissy (Seine-et-Marne), la papillonneuse Alyssa Azriel et Amélie Francfort en libre avaient même spécialement fait - du haut de leurs 12 ans - les 22 000 km depuis leur ville natale de Sydney : « C’est un rendez-vous relevé et aussi extraordinaire pour les échanges », commente Pascal Giraud, leur entraîneur également professeur de sports au Lycée Condorcet de Sydney. « Je rentre en ayant, désormais, un objectif national sportif et culturel pour mes nageurs ». L’an prochain, Pau, voisine de Tarbes, organisera les championnats de France des jeunes. En année olympique, ne doutons pas que la ville de Tony Estanguet, le patron de « Paris 2024 », cisèlera une belle scène à nos jeunes : « En vue de 2024, nous nous devions d’avoir cette belle compétition attractive pour les jeunes et leurs parents », se satisfait Richard Martinez.                                                           

Sophie Greuil

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