Aller au contenu principal

La sixième journée a de nouveau bien réussi, dans l’ensemble, aux Français en lice dès les séries. Maxime Grousset s’est parfaitement remis de sa médaille sur 100m nage libre en se qualifiant sur 100m papillon, l’entrée en lice des sprinteurs Florent Manaudou et Mélanie Henique s’est faite sans embûches, tout comme le relais 4x200m qui s’est illustré. Seules ombres au tableau, les non-qualifications d’Anastasiia Kirpichnikova de quelques dixième sur 800m et celle d’Emma Terebo en demi-finale du 200m dos. Découvrez leurs réactions.

 

  • Maxime Grousset 4e temps des séries du 100m papillon (51"00)

« Oui, j’ai choisi le 100m papillon (plutôt que le 50m nage libre), parce que je sens qu’il y a quelque chose à faire et que je prends du plaisir cette année sur 100m papillon. Donc je continue. Ça a été dur de prendre cette décision, même en sachant que j’ai fait un podium l’année dernière sur 50m nage libre, la mettre de côté était difficile. J’ai fait un choix et maintenant je vais l’assumer. Ça a été ce matin pour se relancer. C’est sûr que je ne suis pas dans la forme d’hier soir, je me suis couché tard, j’ai eu du mal à dormir, mais c’est normal. Il faut que je me repose bien et je serai meilleur cet après-midi. Je suis arrivé confiant, je savais que je pouvais me qualifier assez aisément. Je n’ai pas mis toutes mes armes dès les séries, j’ai fait différemment que le 50m papillon où j’avais envie de me prouver des choses. Je suis plus confiant, plus serein. Il n’y a pas d’objectif de temps, ça n’existe pas aux championnats du monde, ce n’est que la place. Le temps vient avec la place généralement (sourire). »

Photo : KMSP / Stéphane Kempinaire

 

  • Florent Manaudou 3e temps des séries du 50m nage libre (21"72)

« C’était un peu brouillon, mais vu la manière et ce qui s’est passé dans les séries d’avant, je trouve ça plutôt pas mal. J’aurais une ligne ce soir, je serai encore à côté de Cameron (McEvoy), je crois et il nage vite (sourire). C’est bien d’avoir des mecs comme ça pour nous pousser dans nos retranchements. Je pense qu’il n’y a rien de parfait, tout est un peu en dessous. Ce sera à replacer ce soir. La semaine a été un peu longue, franchement. J’avais hâte de recommencer à nager. »

Photo : KMSP / Stéphane Kempinaire

 

  • Mélanie Henique 4e temps des séries du 50m papillon (25"75)

« C’est une série, on se qualifie en demie, voilà, c’est tout (rires). L’objectif avec Julien (Jacquier, son entraîneur) est d’arriver en finale avec le plus d’énergie possible. Je n’avais pas envie d’essayer de me rassurer ce matin, d’en laisser trop. L’objectif était de ne pas être trop essoufflé quand j’arrive en zone mixte. Je pense évidemment déjà à demain. On va essayer de vraiment bien caler les choses, parce qu’il y a eu une erreur au départ. Je me suis fait surprendre. Le starter était un peu rapide, je n’ai pas eu le temps de super bien me placer, je fais une sortie de coulée et deux-trois coups de bras un peu crispés. Après, ça s’est mis en place, mais il n’y a rien de fou à corriger. C’est long, on essaye de ne pas rendre les choses interminables. Le jour où je dois être prête, c’est aujourd’hui et demain. Ce n’est qu’un week-end, donc les trois semaines d’avant sont juste trois semaines pour se préparer et être au plus calme. C’est difficile de rester calme quand on voit Léon faire trois médailles d’or, un record du monde, un record d’Europe… Je ne suis pas allée voir une seule course à part le 400m 4 nages de Léon, pour vraiment garder de l’énergie. »

Photo : KMSP / Stéphane Kempinaire

 

  • Relais 4x200m nage libre 5e temps des séries (7’06"40)

Hadrien Salvan (premier relayeur en 1’47"03) : « C’est pas mal, je pense que l’on nage à peu près comme en finale à Rome. On a encore un peu de marge pour cet après-midi. On va jouer ce soir et on verra. Moi, ça va, le temps est correct. Tant que l’on passe, le travail est fait. Le relais est collectif, donc tant que ça passe, moi j’ai fait ce qu’il fallait. »

Wissam-Amazigh Yebba (deuxième relayeur en 1’45"70) : « C’est bien. Ça confirme tout le travail que j’ai fait cette saison. Je suis content d’aider l’équipe ce matin, parce que je n’ai été sélectionné qu’en relais cette année. Là, on a fait quelque chose de mieux qu’en finale à Rome l’année dernière. En finale, on va faire encore mieux avec Léon va venir compléter le relais. Ce relais rêve d’une médaille à Paris. Le relais se préparer sur des années. On veut être à fond ce soir. Le podium, je pense qu’on peut être dessus ou, en tout cas, on n’en sera pas très loin. »

Roman Fuchs (troisième relayeur en 1’47"09) : « Je pense que ce n’est pas trop mal. Hadrien et Amazigh me mettent en première position et je touche deuxième, donc c’est une course plutôt bien gérée dans l’ensemble. Mieux qu’en individuel en tout cas. J’espère quand même que je ferai mieux la prochaine fois. »

Enzo Tesic (dernier relayeur en 1’46"58) : « Il n’y avait pas de pression à finir, j’essayais de faire le taff comme mes collègues avant. Après, je pense qu’on a fait le boulot dans la globalité, on qualifie le relais et c’est le principal. On aura une carte à jouer ce soir en finale. Il fallait un peu calmer les nerfs dans le premier 50m, essayer de se canaliser, mais ça s’est bien passé. On s’est dit qu’on allait essayer de donner le maximum et une fois sur le plot de départ, on verra bien ! »


Photo : KMSP / Stéphane Kempinaire

 

  • Anastasiia Kirpichnikova 9e temps des séries du 800m nage libre (8’22"74)

 

A venir.

  • Emma Terebo 24e temps des séries du 200m dos (2’13"95)

« Je suis déçue, très déçue. Ça a été une longue attente pour ce 200m et, voilà, j’ai l’impression d’avoir tout fait pour que ça réussisse aujourd’hui, mais ça n’a pas réussi. C’est tout. Je suis très déçue, je ne me suis pas sentie comme je le voulais. Je ne pense pas que ce soit une question de forme parce que je suis affûtée et je suis là. Mais, même mentalement, je ne sais pas ce qui a été mauvais aujourd’hui. C’est ma première course et on est au sixième jour de compétition, donc ça a été très long de voir les autres nager. »


Photo : KMSP / Stéphane Kempinaire

 

A Fukuoka, Louis Delvinquière

Partager la page