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Quelle journée ! Si cette soirée de finale a débuté par les éliminations de Marie Wattel et Béryl Gastaldello en demi-finale du 100 m nage libre,  Maxime Grousset a ensuite réalisé une magnifique course pour remporter le bronze du 100 m nage libre en 47''42 (record personnel). Léon Marchand a ensuite remporté son troisième titre de la semaine, le cinquième de sa carrière. Il est le seul français à en détenir autant sur des Mondiaux en grand bassin. Mewen Tomac a également profité de cette journée pour rejoindre la finale du 200 m dos. 

Maxime Grousset, médaillé de bronze du 100 m nage libre en 47''42 (record personnel)

Je suis allé la chercher. J'ai remis en place un schéma différent et ça a payé. Je suis vraiment content. J'ai essayé de remporter cette course, je m'en rapproche en ameliorant mon meilleur temps, c'est vraiment bien. Je sens que je peux encore progresser dans certains domaines. Ma course n'est pas parfaite aujourd'hui. Le plus difficile est toujours de se qualifier en finale. Une fois qu'on y est on n'a plus rien à perdre. J'ai nagé tout seul dans ma ligne d'eau sans me soucier des autres et c'est ce qu'il faut faire. Je ne suis toujours pas champion du monde mais je pense que ça va arriver un jour. 

KMSP/Stéphane Kempinaire

Analia Pigrée, 8eme du 50 m dos en 28''04

C'est une course comme une autre. C'est une finale mondiale. Le temps n'est pas bon. Ce n'était pas la course que j'espérais mais c'est la vie. J'avais les jambes un peu plus lourdes aujourd'hui. C'est le jeu et je l'accepte. Je suis bien dans les 30 premiers mètres et après je m'abaisse trop dans l'eau. Il faut que je reconstruise cette course. Mais là je vais me concentrer sur le 100 m parce que le 50 n'est pas olympique. 

KMSP/Stéphane Kempinaire

Antoine Marc, 13eme du 200 m brasse en 2'10''66

Ce n'était pas facile. Je suis quand même content d'avoir participer à cette demi-finale. J'ai laissé beaucoup d'énergie ce matin. J'aurais bien aimé nager 2'09 pour clôturer l'année mais c'est quand même plutôt positif. Je suis fatigué là. Le Japonais qui nage à côté de moi, nage vraiment fort. Je suis un peu sorti de ma course même si j'ai bien nagé de bout à bout.

KMSP/Stéphane Kempinaire

Léon Marchand, champion du monde du 200 m 4 nages en 1'54''82 (record d'Europe)

C'était une super finale avec un gros plateau. Ça partait vite de tous les côtés mais en étant au centre du bassin je voyais un peu tout ce qui se passait. Je suis content de remporter cette course. Shaine est parti vite mais j'ai tout donné en brasse pour remonter. J'ai réussi à bien profiter de ma semaine et je suis content de remporter mes trois courses individuelles. C'est cool ! Je pense que ce n'est que le début. Je voulais nager un peu plus vite pour me rapprocher du record du monde mais c'est la première fois que je nage moins d'1'55 et je fais mieux que l'année dernière donc c'est bien. Je vais analyser la course mais si j'arrive à partir plus vite ça peut être bien. Le statut de favori je commence à l'apprécier maintenant. Ce n'est plus une pression négative. Je vais pouvoir savourer maintenant. 

KMSP/Stéphane Kempinaire

Mewen Tomac, qualifié pour la finale du 200 m dos avec le 5eme temps (1'56''05)

J'étais sur le côté. Je voulais rester proche des Américains. Je pensais être 1er ou 2eme. Je suis 4eme mais je rentre quand même en finale. La fin de course était difficile mais je n'ai pas relancé parce que je savais que ça passait. C'est encourageant pour demain et j'aimerais bien passer sous les 1'56. Je vais me battre et voir ce que je peux faire sur cette finale. J'essaie de prendre plus de plaisir cette année et de rester positif. 

KMSP/Stéphane Kempinaire

Antoine Herlem, 10eme du 200 m dos en 1'57"55

Je ne peux pas être satisfait. C'est difficile. Je visais la finale. J'essaie de prendre du recul parce que je suis quand même 10eme mondial sur mes premiers Mondiaux. J'ai fait la course que je voulais faire. Je me suis bien amusé à prolonger les coulées et prendre de la vitesse. J'ai élevé mon niveau mais pas suffisamment. 

KMSP/Stéphane Kempinaire

Recueilli à Fukuoka par Louis Delvinquière (Avec Jonathan Cohen)

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