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La Niçoise Charlotte Bonnet s'est offert deux nouveaux titres de championne de France sur le 50m brasse et sur le 200m 4 nages, en petit bassin, à Chartres. Par la même occasion, la Tricolore a réalisé les deux minima qualificatifs pour les Mondiaux de Melbourne, en décembre. Un 100% qui la lance parfaitement dans sa nouvelle dynamique de brasseuse.

 

Deux courses, deux titres, deux minima. Cela ne pouvait pas mieux se passer pour toi ce soir, comment tu te sens ?

Je pensais que ça allait jouer un peu plus serré sur le 200m 4 nages. J'ai fait une belle première partie de course qui me met en confiance. Sur le 50m brasse, je suis un peu déçue du temps, mais c'est complètement différent. Je ne le travaille pas du tout avec mon entraîneur donc je vois que le travail paye plus sur 100m et 200m, donc je suis très contente.

 

Ça y est, tu es devenue une nageuse de brasse ?

Oui, je mets un peu de côté le crawl pour les mois à venir et je prends vraiment beaucoup de plaisir à travailler la brasse.

 

As-tu eu cette volonté de changer, ce choix était-il plutôt mental ou physique ?

C'est beaucoup mental. J'ai besoin de renouveau, de choses qui me redonnent du plaisir et qui me donnent envie de me lever tous les matins. Depuis que j'ai 14 ans je fais quasi-exclusivement du crawl donc j'ai envie de changer un peu et, cet été, lorsque l'on m'a mise en brasse sur le relais, je me suis dit : "Pourquoi pas ? Il y a vraiment quelque chose à faire". Et ça répond bien pour l'instant, à voir en grand bain, mais pour le moment c'est cool. Aux championnats du monde d'Australie, il n'y aura pas de crawl de prévu.

 

Ça a vraiment été un déclic pour toi les Euro de Rome et ce relais ?

Oui, ça m'a donné envie de nager plus vite pour l'équipe aussi. Si je passe en brasse et qu'il y a vraiment une bonne crawleuse, il y a vraiment quelque chose de fort à faire. Cela m'a aussi donné envie de le faire en individuel pour aller chercher quelque chose de bien. Au bout de 5 semaines d'entraînement, je fais un record de France, quelque chose qui ne m'était pas arrivé depuis longtemps et ça fait vraiment du bien. Ce relais a été important pour toute l'équipe. On s'est toutes rendues compte qu'on avait quelque à jouer, l'après-midi pour le soir-même.

 

A Chartres, Louis Delvinquière

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