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Vice-championne de France du 100 m nage libre (53’’71) dans le sillage de Marie Wattel (vainqueur en 53’’34, mais qualifiée sur la distance depuis l’étape marseillaise du FFN Golden Tour- Camille Muffat en mars 2021, ndlr), la Niçoise Charlotte Bonnet a décroché un second ticket olympique individuel après celui raflé sur 200 m nage libre.

Que retiens-tu de cette finale du 100 m nage libre ?

C’est loin du temps que j’avais en tête et de mon record personnel, mais je la voulais vraiment cette qualification. Je voulais nager le 100 m nage libre aux Jeux olympiques de Tokyo. C’est un truc de dingue : je l’aurais nagé à tous mes Jeux (Londres 2012, Rio 2016 et donc Tokyo 2021, ndlr).

De quelle manière as-tu abordé cette finale ?

J’ai eu du mal à me mettre dans la course car c’était aussi la dernière course de Fanny (Deberghes, médaillée de bronze sur 200 m brasse pour sa dernière finale aux championnats de France, ndlr). Ça m’a procuré beaucoup d’émotions. Il a ensuite fallu que je me reconcentre.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

En termes d’émotions, cette journée a été pour le moins intense puisque ce matin les séries ont été interrompues puis annulées suite au déplacement du quai de départ. Comment as-tu géré cet incident technique ?

Cela ne m’a pas aidé parce que j’aime bien faire un premier 100 m le matin pour faire des réglages et voir comment je me sens. Mais bon, voilà, il a fallu s’adapter. Et puis, c’était pareil pour tout le monde. Je pense que les équipes de la fédération ont fait au mieux pour que la compétition reprenne dans les meilleures conditions. Ce n’était évidemment pas l’idéal, mais il a fallu composer avec cet incident.

Avec deux tickets olympiques individuels en poche, peut-on dire que tes championnats de France sont réussis ?

Oui, je suis vraiment contente ! Comme pour le 200 m, je mets le chrono de côté pour apprécier davantage les choses. Depuis deux ou trois ans, je me mets beaucoup de pression sur ce que je vaux, ce que je dois donner, ce que je dois faire par rapport aux gens aussi. Il faut que je lâche un peu ça et que j’apprenne à profiter. Ce soir, par exemple, j’abandonne le titre à Marie (Wattel), mais il y a plus important. Ce soir, pour moi, le plus important, c’était d’assister à la dernière course de Fanny (sourire)

Recueilli à Chartres par Adrien Cadot

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