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Titulaires tous les deux d’un Master 2, Clémence Clerc et Alexandre Camarasa présentent également la particularité d’être les capitaines (*) des équipes de France féminine et masculine de water-polo. « Mens sana in corpore sano »… Certainement, mais à quel prix ?

 

Votre passion pour le water-polo ne date pas d’hier. A-t-elle été tout de suite comprise par vos enseignants et prise en compte dans votre scolarité ?

Clémence Clerc : J’ai eu un parcours particulier puisque je n’ai commencé le water-polo qu’à 12 ans, sans réellement passer par la case natation. A Angers, je ne m’entraînais que trois fois par semaine. J’étais une collégienne normale sans aucun aménagement horaire particulier.

Alexandre Camarasa : Si j’ai commencé la natation plus tôt que Clémence, je me suis orienté vers le water-polo en 5ème. J’étais au collège Marseilleveyre, en classe internationale avec 8 heures d’italien par semaine… Je me suis rapidement entraîné quatre fois par semaine, mais j’étais un collégien comme les autres. Enfin presque, puisque quand les copains rentraient chez eux après les cours pour goûter, moi je filais à l’entraînement. Comme j’habitais à 9 km du Cercle et comme ça peut vite  être long à Marseille avec les embouteillages, j’ai été obligé de m’organiser. Ecouter en classe pour retenir le plus de choses, « squatter » les études dès qu’il y avait un « trou » dans l’emploi du temps pour  faire mes devoirs, travailler tard en rentrant de l’entraînement…

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