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Deuxième temps des séries du 1 500 m nage libre des championnats d’Europe de Budapest (14’56’’09 derrière l’Ukrainien Romanchuk, 14’52’’07), Damien Joly visera une médaille dans la finale de demain (mercredi 19 mai).

Es-tu satisfait de ton entrée en lice ?

Oui, ce n’est pas mal du tout ! J’ai suivi le rythme de Christiansen (Norvège) et Romanchuk (Ukraine), j’ai même pris un peu la tête. J’aurais pu relancer dans les derniers 500 mètres, mais ça n’aurait servi à rien. Nous étions tous les trois calés en tête et les autres concurrents étaient loin derrière. Je suis resté dans ma nage pour en garder pour la finale de demain (19 mai).

Avec quelle ambition ?

Claquer un chrono et aller chercher une médaille !

Les sensations ont l’air d’être au rendez-vous.

Oui, je suis relâché ! Je fais ce que je sais faire sans chercher à en mettre trop. Pour l’instant, le contrat est rempli. On verra demain si certains se sont cachés un peu. J’espère qu’à la bagarre, je vais pouvoir bien faire descendre le chrono.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Depuis tes 14’55 du FFN Golden Tour de Marseille en mars dernier, on a le sentiment que tu montes en puissance. Le confirmes-tu ?

A Marseille, c’était différent. Je cherchais un chrono pour me qualifier aux Jeux. Là, il n’y a pas de temps à faire. L’ambition, c’est d’être bien placé demain en finale. Malgré tout, c’est vrai que je me sens de mieux en mieux. En tout cas, ça répond bien et c’est un excellent test dans la perspective des Jeux de Tokyo. Il faudra nager dans ces eaux-là pour espérer entrer en finale, peut-être un peu plus vite, mais c’est dans mes cordes. Le plus important, avec vingt-quatre heures de récupération dans les jambes, ce sera d’être en capacité de gagner dix secondes le lendemain en finale olympique !

Es-tu préparé pour ces championnats d’Europe ?

J’ai fait une semaine light la semaine dernière. J’ai un peu de fraicheur parce que pour un 1 500 m, il faut quand même avoir la patte un peu fraîche (sourire)… Mais ce n’est pas l’objectif de l’année, donc Philippe (Lucas) nous a quand même bien fait nager ces dernières semaines.

A Budapest, Adrien Cadot

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