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Sixième de la finale du 1 500 m nage libre des championnats du monde d’Abu Dhabi en petit bassin (16-21 décembre) remportée par l’Allemands Florian Wellbrock (record du monde en 14’06’’8 à la clé, ndlr), Damien Joly (14’25’’62) est d’ores et déjà impatient de retrouver le grand bassin pour se jauger face à la concurrence.

Que t’inspire le résultat de cette finale mondiale ?

J’espérais un peu mieux, mais devant, ça nage vraiment fort ! Je fais ce que je peux. Je pensais que ça tiendrait comme hier (lundi 20 décembre, séries), mais j’ai eu plus de mal à maintenir mon rythme. Il a vraiment fallu que je m’accroche. Je voulais nager moins de 14’20 et je fais 14’25. C’est un peu dommage !

Le fait d’avoir patienté six jours avant d’entrer dans la compétition t’a-t-il pesé ?

Non, pas du tout ! Au contraire même, ça m’a fait du bien parce que j’étais fatigué aux championnats de France de Montpellier (9-12 décembre). Mais ce soir (mardi 21 décembre), j’ai fait le maximum ! Ça reste correct. C’est mon deuxième meilleur temps. Il faut positiver.

(Photo : KMSP/Stéphane Kempinaire)

De quelle manière aborde-t-on une finale de dimension mondiale avec des adversaires aussi prestigieux que Wellbrock (Allemagne), Romanchuk (Ukraine), Paltrinieri (Italie) ou Hafnaoui (Tunisie) ?

En restant concentré sur soi ! Je n’ai de toute façon pas le niveau pour les suivre. Ils n’étaient pas forcément si loin que ça en début de course, mais dès que Wellbrock a accéléré, c’était fini ! Quant à moi, je suis toujours motivé. J’arrive à tirer mon épingle du jeu et à entrer en finale. En travaillant, je sens qu’il y a des petits détails à corriger pour faire descendre le chrono.

A quels « détails » fais-tu allusion ?

C’est un truc que je ressens à l’intérieur de moi. Ça ne tient pas forcément à grand-chose : être mieux placé dans les coulées, tirer un peu plus fort sur les bras, avoir une meilleure position... Ce sont des petits trucs, mais sur un 1 500 m, ça peut faire de grandes différences chronométriques. Mais bon après, je suis lucide. Un mec comme Wellbrock est juste monstrueux. Mais je reste passionné par ce que je fais. J’aime m’entraîner tous les jours, m’améliorer au quotidien et repousser mes limites. Je vais couper un peu pour les fêtes et me remettre rapidement au travail. J’ai hâte de voir ce que ça va donner en grand bassin. C’est vraiment là que je m’éclate le plus.

A Abu Dhabi, Adrien Cadot

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