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Cinquième des séries du 1 500 m nage libre des championnats du monde d’Abu Dhabi en petit bassin (16-21 décembre), Damien Joly disputera demain (mardi 21 décembre) la finale de la plus longue des distances des épreuves de bassin au côté de ce qui se fait de mieux sur la planète demi-fond (Paltrinieri, Wellbrock, Romanchuk, Hafnaoui).

Alors cette entrée en matière, qu’en retiens-tu ?

C’est pas mal (sourire)… Le chrono est bon (14’30’’90) et c’est ce que je voulais faire pour entrer en finale. Je ne voulais pas tout donner parce que ce sera demain qu’il faudra envoyer. J’aurais pu accélérer, mais j’ai préféré gérer.

Cela fait six jours que tu es à Abu Dhabi (il est arrivé avec l’équipe de France le mardi 14 décembre, ndlr). L’attente n’a pas été trop longue ?

Si, mais cela fait un moment que je pratique ce genre de programme, donc j’ai l’habitude. En fait, ça m’a même fait du bien parce que j’étais « fracassé » aux championnats de France de Montpellier (9-12 décembre). Il me fallait bien une bonne semaine pour récupérer.

(Photo : KMSP/Stéphane Kempinaire)

Comment aborderas-tu la finale de demain (mardi 21 décembre) ?

Demain, je nagerai avec deux champions olympiques (l’Italien Paltrinieri a été sacré sur 1 500 m nage libre aux Jeux de Rio en 2016 et le Tunisien Hafnaoui s’est adjugé l’or du 400 m nage libre à Tokyo, sans parler de l’Allemand Wellbrock, champion olympique en titre du 10 km au Japon, ndlr) et le médaillé d’argent du 1 500 m des Jeux de Tokyo (l’Ukrainien Mykhailo Romanchuk). Ils seront sans doute un peu au-dessus du lot. Je vais en parler avec Philippe (Lucas, son coach à Martigues) et on va mettre au point une tactique. Ce qu’il y a de sûr, c’est que ça va partir vite. Après, soit je tente de les suivre, soit je reste focus sur moi.

De quelle manière se gère un 1 500 m nage libre en petit bassin ? Ça fait beaucoup de virages à compter, non ?

C’est vrai qu’on s’entraîne tout le temps en bassin de 50 mètres alors je n’ai pas l’habitude d’enchaîner autant de virages. A Kazan (Euro petit bassin, novembre 2021), j’étais totalement perdu dans le décompte des virages. Mais ici, à Abu Dhabi, ce qu’il y a de super bien, c’est qu’il y a un petit écran sous l’eau qui annonce le nombre de longueurs. Franchement, c’est top (sourire)

(Photo : KMSP/Stéphane Kempinaire)

Les sprinters de l’équipe de France disent que le petit bassin est un exercice fun. Qu’en est-il pour les nageurs de demi-fond ?

C’est sûr que ça l’est un peu moins (sourire)… On « mange » beaucoup de virages comme je viens de vous le dire. Il faut faire attention à ne pas trop pousser sur le mur pour ne pas s’épuiser. Et puis, c’est vrai que ce n’est pas toujours simple de trouver un rythme de nage alors que l’idée dans notre discipline, c’est vraiment d’adopter un tempo et de s’y maintenir.

A Abu Dhabi, Adrien Cadot

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