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Quatorzième des demi-finales du 50 m papillon, le néophyte Maxime Grousset a signé une entrée remarquée sur la scène internationale. En dépit de quelques maladresses, le nageur de Michel Chrétien a fait montre de qualités qui devraient lui permettre de pleinement s’exprimer sur 50 m nage libre (vendredi 26 juillet), sa distance de prédilection. A suivre…

Quelles sont tes impressions à l’issue de cette première demi-finale mondiale de ta carrière ?

J’ai un peu moins bien nagé que ce matin. A quelques centièmes, je fais presque mon meilleur temps. J’aurais aimé faire mieux. J’ai raté ma touche ce matin (en série), mais ce soir, ce n’est pas beaucoup mieux. C’est de l’expérience pour la suite.

En tout cas, cette demi-finale te permet de lancer idéalement ta semaine.

Je sens que je suis en forme. Ce soir, j’ai pris de la confiance. Je pense que je vais améliorer mon temps sur 50 m nage libre. Tout est là pour que ça marche.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Est-ce qu’il y avait de la pression au moment de prendre le départ ?

Non, je me sentais bien ! D’ailleurs, je ne suis vraiment pas loin de mon chrono matinal. Il y a de petites erreurs, pas grand-chose, mais elles m’empêchent d’aller plus vite.

A quoi tiennent ces « petites erreurs » ?

Je pense que c’est juste parce que je n’ai pas suffisamment d’expérience sur 50 m papillon. Je n’en fais pas assez à l’entraînement. A l’arrivée, notamment, je continue à fond en espérant être bien pour la touche alors qu’il faudrait que je ralentisse la cadence pour faire une belle arrivée.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Qu’as-tu ressenti en côtoyant les meilleurs nageurs mondiaux ?

Aucune pression particulière. C’est sûr qu’il y a de grands noms de la natation mondiale autour de moi, mais il y en a aussi aux championnats de France. Tout le monde est là pour donner le meilleur de soi-même. Reste que l’environnement est quand même très impressionnant. C’est hors norme comme compétition.

Recueilli à Gwangju par A. C.

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