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Troisième des demi-finales du 50 m papillon des championnats du monde de Gwangju en 25’’56, nouveau record de France (ancien 25’’63 par Mélanie Henique), Marie Wattel a confirmé son excellent état de forme du moment. Après sa finale du 100 m papillon (lundi 22 juillet), la plus britannique des nageuses tricolores (elle s’entraîne en Angleterre) disputera celle du 50 m papillon demain soir (samedi 27 juillet) avec de sérieux arguments.

Quel chrono ! Qu’est-ce que cela t’inspire ?

25’’5, c’est un temps de spécialiste du 50 m papillon. Je suis sortie aux 15 mètres, je n’ai pas compris. Après, j’ai juste déroulé. C’est une grosse surprise pour moi. Ça fait plaisir de gagner encore une fois. C’est une sensation vraiment cool.

Que ressens-tu ?

Je suis surprise et heureuse ! Je ne vais pas me fixer de temps ni de place. Sur 100 m papillon, je fais le 3e temps des séries et je finis 8e en finale. J’ai envie de m’éclater, de faire une bonne course. Pour moi, c’est déjà gagné, le record de France et mon record personnel battu de 4 dixièmes.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Comment expliques-tu ta réussite actuelle ?

Je me mets moins de pression. Et puis, j’avais envie de cette finale, je ne voulais pas que les championnats du monde se terminent maintenant.

Mais est-ce qu’il y a un truc ou une astuce secrète ?

Je me sens bien parce que l’affûtage a bien marché. Ça fait longtemps qu’il n’avait pas marché comme ça. Mon corps en a pas mal bavé toute l’année. Quand le corps commence à se relâcher, ça devient presque magique. Je croise les doigts pour que l’année prochaine ce soit pareil.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

Visuellement, tu as dégagé quelque chose de très fort pendant ta course. On t’avait rarement vu aussi « facile », ample et aérienne.

C’est le secret du 50 m papillon : être à la fois relâchée et très tonique. Julien (Jacquier, son entraîneur en équipe de France) me l’a rappelé avant la course. Il m’a dit : « Essaye d’être un peu plus aérienne ». C’est le 50 mètres, parfois on se crispe un peu parce qu’on veut toujours plus vite. Il vaut mieux être un cran en dessous et efficace que se crisper.

Que tires-tu du travail avec Julien ?

C’est très bénéfique ! Il a quand même suivi le plan de mon coach. C’était assez similaire. C’était cool d’avoir ces conseils. Il entraîne aussi Clément (Mignon) et Mehdy (Metella), ça m’a aidé faire de belles performances.

Recueilli à Gwangju par A. C.

 

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