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À 20 ans, Roman Fuchs est en passe de décrocher sa première qualification en équipe de France A. Celui qui s’entraîne avec Michel Chrétien à Amiens a réalisé les minimas en séries du 400 m (3’49’’19). Le natif de Dijon était satisfait de sa performance et espère confirmer ce soir en prenant une des quatre premières places de la finale.

Tu as franchi le premier obstacle en vue des Euro de Glasgow.

Il ne reste plus qu’à terminer dans les quatre premiers cette après-midi. Je suis satisfait de ma performance de ce matin.

Comment as-tu abordé cette course ?

Avec Michel nous avions préparé une stratégie et je devais me mettre des œillères pour me concentrer sur moi-même. Ma spécialité est la première partie de course et je ne sais pas combien je suis passé au 200 m mais je crois que c’était assez rapide (sourires).

Justement, tu es parti très vite. N’as-tu pas eu peur de craquer ?

Il fallait que j’ai une bonne avance et que je surveille tout de même David Aubry parce que je savais que sa deuxième partie de course serait explosive. Il a accéléré et j’ai réussi à garder mon tempo sur au moins 350 mètres. Il ne manque plus qu’une longueur de bassin et ce sera parfait (rires).

Réaliser le temps de qualification pour les Euro de Glasgow était-il un réel objectif ?

C’était un objectif assez lointain. En début de saison, je ne pensais pas pouvoir réaliser un tel chrono mais ce n’est pas fini je dois encore terminer dans les quatre premiers ce soir.

En as-tu gardé pour ce soir ?

J’ai tout donné et je n’avais pas le choix. C’est un peu différent de d’habitude mais personnellement je ne peux pas me permettre d’aborder les séries en en gardant sous le pied pour le soir. Mais c’est compliqué de réaliser de tels chronos dès le matin.

As-tu rêvé d’intégrer l’équipe de France ?

C’est quelque chose dont je rêve et si je ne me prends pas la tête et que je nage comme ce matin, ça deviendra réalité. C’est une course assez dense et il y aura un peu de pression mais je pense être capable de gérer ça.

Recueilli à Saint-Raphaël par J. C. 

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