Aller au contenu principal

Un temps canon au FFN Golden Tour de Nice début février (54’’35) qui laissait espérer de belles choses pour les championnats de France de Rennes. Et une fracture du bras le 18 février qui ont mis fin à ses espoirs de qualification pour les championnats du monde sur le 100 m dos. Yohann Ndoye-Brouard n’a pas abordé le rendez-vous national dans les meilleures conditions. De retour dans l’eau le 1eravril à deux semaines des championnats de France, le jeune dossiste a malgré tout signé une jolie performance en améliorant son record personnel en séries (54’’24) à Rennes. Forcément satisfaisant dans ce contexte.

Quel sentiment prédomine après ce 100 m dos ?

Je suis super heureux. Je ne pouvais pas espérer mieux. Je nage à mon meilleur niveau. Peut-être que si je n’avais pas eu cette blessure en février (il s’est cassé le bras en février, ndlr), j’aurais réussi le temps de qualification pour les Mondiaux. Je ne peux rien regretter parce que j’ai deux semaines d’entraînement dans les jambes. Je visais 54’’80, le temps de qualification pour les Universiades, et je nage 54’’20, c’est vraiment génial. 

Comment s’est déroulée cette course contre-la-montre pour retrouver le chemin des bassins ?

J’ai eu ma fracture le 18 février et je me suis fait opéré le 19. On m’a retiré les broches le 29 mars et je me suis remis à l’eau le 1eravril, à deux semaines du début des championnats. 

Pensais-tu que c’était possible d’évoluer à ton meilleur niveau ici ?

Je pensais que ma saison était terminée mais mes entraîneurs m’ont beaucoup parlé, le préparateur physique également. Mes amis et ma famille m’ont soutenu et m’ont dit que tout était possible. 

Yohann Ndoye Brouard (Photo: KMSP/Stéphane Kempinaire)

Le fait d’être à l’INSEP a-t-il été favorable à ta prise en charge et ta récupération ?

Je pense que si j’avais contracté cette blessure dans un club, la prise en charge n’aurait pas été aussi rapide. Dix minutes après ma chute, j’ai passé une radio et j’ai été pris en charge rapidement. Le médecin de l’INSEP a appelé le chef de chirurgie et ils ont discuté de la meilleure opération pour que je puisse récupérer assez vite. Je ne pense pas qu’en club, ça aurait fonctionné de la même manière. 

Ce soir en finale, ambitionnes-tu de nager encore plus vite et te rapprocher des 54’’ ?

Je veux juste finir premier, je m’en fiche du reste. 

Tu pourras disputer les Universiades cet été. Est-ce important de prendre part à cette compétition pour rester dans le rythme ?

Je ne voulais pas rentrer chez moi au mois de juillet à ne rien faire de mon été. Là je vais pouvoir défendre mes chances aux Universiades, je suis content. 

Recueilli à Rennes par J. C. 

Partager la page