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Quatrième de la finale du 4x200 m nage libre des championnats d’Europe de Budapest (7’07’’24) dans le sillage d’intouchables Russes, des Anglais et des Italiens, le quatuor tricolore composé de Jordan Pothain, Enzo Tesic, Mewen Tomac et Jonathan Atsu s’est mêlé jusqu’au bout à la lutte pour le podium. Qualifié pour les JO de Tokyo, le relais 4x200 m français n’attend désormais plus que son équipage. Verdict dans trois semaines aux championnats de France de Chartres (15-20 juin).

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, cette quatrième place est synonyme de promesse…

(Il réagit) Oui, carrément ! 7’07, c’est convaincant. Ce matin, en série, nous étions déjà satisfaits du 7’10. Là, on ne pensait pas jouer aussi près du podium. On a été dans le coup pendant la finale. Tout le monde a sorti une grosse performance. Ça fait un petit moment que je suis dans ce relais et j’ai enfin l’impression que c’est un 4x200 dans lequel il y a de l’entrain.

Que retiens-tu de ta performance individuelle (1’46’’91) ?

J’espérais un peu mieux (il fait la moue)... J’ai voulu prendre mes responsabilités, mais je retiens surtout que c’est la première fois que je renage quelque chose de correct depuis cinq ans. Franchement, ça fait du bien ! Je le sentais. L’affûtage s’est bien passé. Il faut maintenant que je me fasse confiance sur cet état de forme que je n’ai plus connu depuis un moment.

(Franck Faugère/L’Equipe)

En termes de timing, ce retour en forme tombe plutôt bien !

C’est le moment ou jamais ! Maintenant, nous sommes dans la dernière ligne droite. Il fallait qu’on qualifie ce relais ici, à Budapest. Ne reste plus qu’à qualifier les relayeurs aux championnats de France de Chartres avant de sortir un gros truc aux Jeux olympiques de Tokyo.

C’est vrai que, comme tu le signales, vous avez été au contact des Italiens et des Anglais pendant l’essentiel de la finale.

Sans compter que Mewen (Tomac) avait nagé peu de temps avant sa demi-finale du 100 m dos. Chapeau à lui ! Cela fait plaisir de le voir s’arracher pour un relais dans des conditions qui ne sont pas faciles.

Quelle place accordes-tu à ces performances collectives ?

On se retrouve comme adversaires sur les meetings ou les championnats nationaux, donc ce côté relais apparaît rarement. Depuis quelques mois, j’ai essayé d’insuffler de l’énergie avec les nageurs potentiellement qualifiables. On se donne des nouvelles régulièrement, on s’encourage. Je peux vous dire qu’on était prêt pour ce jour J !

A Budapest, Adrien Cadot

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