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Le directeur du water-polo dresse le bilan de l’année 2016 et nous présente les enjeux de la saison à venir.

Que retenez-vous de l’année 2016 ?

La qualification pour les Jeux Olympiques de Rio restera, sans conteste, comme l’événement le plus fort de l’année ! A Trieste, où s’est disputé le tournoi de qualification olympique en avril 2016, l’équipe de France masculine a concrétisé deux olympiades de travail. Cette qualification, c’était un aboutissement.

Qu’avez-vous éprouvé à cette occasion ?

C’était un sentiment indescriptible… Cette nuit-là, j’ai reçu plus de 600 SMS. Je ne savais pas qu’autant de gens avaient mon numéro de téléphone portable. En termes d’émotions, je suis toujours incapable de mettre des mots sur ce que j’ai ressenti ce jour-là…

Et qu’en est-il des Jeux Olympiques brésiliens ?

Les Jeux, c’était différent parce que le groupe en était à sa quatrième préparation de l’année. Les joueurs étaient émoussés, le staff aussi, alors forcément l’énergie n’était pas la même que lors du tournoi de qualification olympique. Nous étions profondément heureux de participer à ce rendez-vous planétaire, mais nous savions également que ce serait très difficile de viser une médaille.

Que faut-il souhaiter au water-polo français pour 2017 ?

Je souhaite que l’ensemble du water-polo français se remobilise pour croire en la qualification de nos équipes masculine et féminine pour les Jeux de Tokyo en 2020. Je souhaite également que la formation des jeunes joueurs devienne une préoccupation majeure. Nous disposons d’un vivier de talents, mais encore faut-il les encadrer et les aider à atteindre le haut niveau.

La qualification des équipes masculine et féminine pour les championnats du monde de Budapest n’est-elle pas le signe d’un bon état de santé du water-polo tricolore ?

C’en est un, en effet, mais tout n’est pas rose pour autant… Faisons attention de ne pas nous enflammer. Notre discipline enregistre des résultats qui sont le fruit d’un travail entamé depuis plusieurs années. Il faut continuer sous peine de ne pas faire fructifier ces bénéfices.

L’année 2017 sera également celle de la désignation de la ville qui accueillera les Jeux de 2024 (septembre 2017, ndlr). A votre avis, pourquoi Paris va l’emporter ?

Parce que Paris est la plus belle ville du monde, parce que le water-polo français a remporté le titre olympique en 1924, parce que la plupart des infrastructures existent déjà…

Recueilli par A. C.

 

 

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